Depuis la rentrée universitaire le GUD Lyon se fait globalement
discret malgré ses tentatives pour faire parler de lui. C’est donc avec
des tags d’une haute portée politique tel que « Melting Caca » que des
sympathisants du groupuscule ont tagué la salle de tennis de la commune
de Vaugneray accueillant le 7 septembre dernier le festival « Melting
Potage » de SOS Racisme
. Les mêmes recommencèrent il y a quelques semaines en taguant les rues
adjacentes de la Maison des Associations où se tenait une réunion
d’information publique du Collectif de Vigilance contre
l’extrême-droite. Pour un groupuscule censé être composé d’étudiants,
les tags puérils, comme certains de leurs tracts, laissent perplexe sur
leurs facultés intellectuelles comme sur leur présence dans les amphis.
On est plus proche de prétendants au dîner de cons que du cercle des
poètes disparus. Jusqu’à ces actes héroïques, les gudars avaient passé
un été plutôt calme, après six mois beaucoup plus intenses grâce au
mouvement contre le mariage pour les personnes de même sexe. Si le
printemps 2013 nous a confirmé que le GUD Lyon était un ramassis de
bas-du-front castagneurs, il a aussi été synonyme de son autonomisation
militante vis à vis d’Alexandre Gabriac. D’autant que depuis le mois
d’août, les dissolutions de l’OF et des JN, font du GUD la seule
organisation nationaliste folklorique restante. On peut d’ailleurs être
étonné qu’ils soient passés entre les gouttes des dissolutions estivales
vu leur palmarès en matière de violences, d’appels à la haine et
surtout la récente condamnation de deux de leurs militants.
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