23/02/2009

Mauvaise intension


Mauvaises intentions #1
L’outil « antiterroriste » et la « mouvance anarcho-autonome »

Rien d’étonnant à ce que l’Etat veuille fusionner ces deux peurs : peur du « terrorisme », peur des « anarchistes ». C’est à nouveau chose faite depuis quelques mois. Si l’idée de constituer ce dossier de presse nous est chère, c’est qu’il s’agit de démonter, une bonne fois pour toute, ce mécanisme qui incarcère directement un petit nombre et qui souhaite museler le plus grand nombre.

Dossier de presse & recueil de textes publics - mai 2008

sommaire
introduction
« Troubler gravement l’ordre public »
articles tirés de la presse bourgeoise
• L’extrême gauche radicale tentée par la violence. Le Figaro, 8 juin 2007.
• Une jeune fille arrêtée pour l’attentat raté de la dépanneuse. Le Parisien, 30 janvier 2008.
• Les RG s’inquiètent d’une résurgence de la mouvance autonome. Le Monde, 1er février 2008.
• Entretien de Alliot-Marie : « Je veux mettre fin à la propagande terroriste ». Le Figaro, 1er février 2008.
• Alliot-Marie voit Action Directe partout. Bakchich.info, 20 février 2008.
textes, analyses, affiches...
• Fontenay-sous-Bois : 3 camarades mis en examen pour un fumigène dans le 94.
Indymedia Nantes, 24 janvier 2008.
• A propos des dernières arrestations... Indymedia Lille, 3 février 2008.
• Arrestations dans le 94 pour un fumigène : quelques précisions... L’Envolée, février 2008.
• Solidarité ! Indymedia Paris, 26 février 2008. Communiqué du collectif Kalimero Paris.
• Appel du Front de Libération des Fumigènes. Indymedia Paris, 22 mars 2008.
• « Noël en rétention, Pâques en prison ». Tract difusé lors de la manifestation du 5 avril 2008.
• Paris : Récit du 5 avril, journée de solidarité avec les sans-papiers. Indymedia Paris, 7 avril 2008.
• Chlorate entre autres choses. Indymedia Paris, 12 avril 2008.
• Compte-rendu du rassemblement de soutien à Ivan et Bruno. Brassicanigra.org, 18 avril 2008.
• Etat et terrorisme. Léon de Mattis, Indymedia Paris, 18 avril 2008.
• Affiche « Qui sont les terroristes ? » Avril 2008.
• Il n’y a pas que les clous qui soient tordus. Cnt-ait.info, 20 avril 2008.
• Quelques propos sur l’outil anti-terroriste. Indymedia Grenoble, 20 avril 2008.
• Lettre d’Ivan et Bruno. Indymedia Paris, 21 avril 2008.
• Vive les mutineries dans les prisons pour mineurs, à Porcheville et ailleurs ! Indymedia Nantes, 10 mai 2008.
• Prise d’antenne sur France Culture à l’Odéon. Indymedia Paris, 10 mai 2008.
• Des nouvelles de l’instruction anti-terroriste de Vierzon. Indymedia Grenoble, 11 mai 2008.
annexes...
• Le terrorisme. Quelques éléments juridiques.
• La chasse à l’autonome est ouverte ! Tract diffusé par Des prolétaires de Basse-Loire, mi-1979.
• L’ennemi intérieur. Août 2004, Traduction d’une affiche turinoise publiée le 10 août 2004
sur le site italien anarcotico.net.
• Compile classe… contre classe ! A-infos, mars 2008.


Mauvaises intentions #2
Outil « antiterroriste » - « Mouvance anarcho-autonome » - Luttes & révoltes

« Comment parler de cette répression qui nous touche dans nos façons de lutter, parce qu’elle vise des modes d’organisation et des pratiques dans lesquels nous nous reconnaissons ? Comment ne pas se considérer comme des martyrs ni comme des victimes ?
On peut tenter de faire d’une situation de répression un moment de lutte, sur lequel nous devrions être capables de trouver des prises. Choisir le discours que nous voulons porter, défendre des pratiques de lutte inscrites dans leur contexte social.
On a choisi de parler de ces arrestations, avec la certitude qu’elles s’inscrivent dans une réalité politique plus vaste, qu’elles sont liées à la question du système dans lequel on est, à son contrôle, à ses taules... Parce que d’une répression “spécifique” surgissent des questions plus larges qui touchent tout un chacun, l’aspect défensif de l’anti-répression doit s’allier à d’autres batailles. Quand plusieurs personnes se retrouvent en prison, accusées de l’incendie du centre de rétention de Vincennes, cela devrait logiquement entraîner une solidarité au moins de la part de tous ceux qui participent à la lutte contre les centres de rétention et aux côtés des sans-papiers. Il y a un enjeu, au sein même de cette lutte, à être solidaire des inculpés et à se battre pour leur libération.
»

Recueil de textes publics - janvier 2009

sommaire

Retour sur les différentes arrestations et procéd ures
Lett res de l’inté rieur
• Antiterrorisme : lettre d’Isa et Farid, les 2 de Vierzon. [p. 10]
• Vues du délire antiterroriste, par Farid. [p. 11]
• Pourquoi je me suis fait la malle – Lettre ouverte n°1 de Bruno. [p. 12]
• Lettre d’Isa depuis la prison de Lille-Séquedin (mai 2008). [p. 13]
• Lettre de Damien en prison à Villepinte. [p. 15]
• Lettre de Juan depuis la prison de Rouen (octobre 2008). [p. 16]
• Récit d’un mouvement à la maison d’arrêt des femmes de Rouen (juillet 2008), par Isa. [p. 17]
Lutt es & Révolt es
• Briser les prismes de l’État. [p. 20]
• Temps de chien. [p. 22]
• Anarcho-autonome. [p. 24]
Adn
• Existe-t-il un gène de flic ? [p. 25]
• Affiche “Crachez ici c’est pour nos fichiers”. [p. 26]
• Expertise génétique, laboratoires & tribunaux. [p. 26]
Prisons pour étrangers
• Affiche “Rassemblement contre la machine à expulser à La Chapelle”. [p. 30]
• Comme une prison qui brûle. [p. 30]
• Affiche “Beau comme des centres de rétention qui flambent”. [p. 32]
• Quand Vincennes a brûlé. [p. 33]
• Liberté pour les inculpés de feu Vincennes ! [p. 35]
• L’état isole, renforçons les liens ! [p. 35]
Sabotages
• Sur les sabotages de voies de chemin de fer. [p. 36]
• Du sabotage considéré comme un des beaux arts. [p. 37]
• La Caténaire qui cachait la forêt. [p. 38]
• Antiterrorisme : la dépanneuse raconte ! [p. 42]
• Un pavé dans les rouages. [p. 43]
Tactiques policières & judiciaires
• « Tactiques d’interrogatoires policiers ». [p. 46]
• Directive de la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces (ministère de la Justice). [p. 49]
• Le « cadeau » de la juge antiterroriste. [p. 50]
Solidarité
• Quelques réactions sur les comités de soutien de novembre. [p. 52]
• Qu’est-ce que la solidarité ? [p. 54]
• Chronologie des actions de solidarité [avril-décembre 2008]. [p. 55]


Infokiosques.net propose le DOSSIER "Mauvaises Intentions", où se trouvent archivés - de la manière la plus exhaustive possible - les textes, analyses, comptes-rendus d’actions glanés sur les sites d’informations "alternatifs"...

SITE : http://infokiosques.net/

Projection de The 4 world war

Action Collective Antifasciste et le Centre Jeunes TABOO
vous proposent

THE FOURTH WORLD WAR le
vendredi 27 février 09 à 20h Rue Basslé 86000 Charleroi
prix libre


http://antifacollectiveaction.aceboard.fr/

Tourné sur cinq continents durant plus de deux ans, The Fourth World War fait l’inventaire des nombreux mouvements citoyens qui ont pris naissance un peu partout sur la planète, comme pour écrire une nouvelle page d’histoire composée d’actes de résistance au capitalisme.
Produit grâce à un réseau international de médias indépendants et de groupes activistes, ce film est ironiquement un pur produit de la mondialisation par son contenu et son processus de création. Filmé simultanément aux premières lignes des conflits au Mexique, en Argentine, en Afrique du Sud, en Palestine, en Corée, en Afghanistan et en Irak, mais aussi lors des grands rassemblements de Seattle, de Gênes et de Québec, ce film engagé témoigne des luttes que mènent des hommes et des femmes contre l’oppression, l’injustice et la violence qui leur sont imposées. The Fourth World War traite de cette guerre sournoise que les États, en concomitance avec les grands groupes financiers et industriels, livrent contre les intérêts et les besoins des citoyens du monde.

Sortie du Barricata n°18


Au sommaire :

Dossier : l’État sécuritaire déraille
Madj se raconte
Les nouveaux antisémites
Du rififi dans la gauche allemande
Jeune Seigneur
Billy Bragg
Révoltes en Grèce
Un dentiste chez les zapatistes
Henry Rollins
Chéri-Bibi se déshabille
Patrick Pécherot, un écrivain populaire
What We Feel
Dossier : Israël à contre-chœur
Nouvelles d’ici et d’ailleurs
Youngang vs S-Contro
Chroniques de livres
Chroniques de revues et fanzines
Chroniques de disques



Une soirée sound system est prévue pour la sortie du zine le Vendredi 6 mars
au Bar le 96
96, Bd de Charonne - 75020 Paris - (M° Avron)
C'est juste à côté des Vignoles pour celles et ceux qui connaissent !

Pour obtenir Barricata par courrier
Envoyer 4 Euros port compris, en chèque ou en timbres
ou 10 Euros port compris pour un abonnement d'un an (3 numéros) à :

Barricata
21 ter, rue Voltaire
75011 Paris

http://www.barricata.org
contact : rashparis@hotmail.com

22/02/2009

Vidéo et photos de la manifesation antifasciste de Dresde du 13/14 février






Sortie de NON FIDES N°III

72 pages. A4 Plié Agrafé. 400 exemplaires.


http://www.non-fides.fr/

La géopolitique pour les nuls II - Session de rattrapage

Ce 24 janvier 2009 a eu lieu à Paris une manifestation de soutien au peuple Palestinien, manifestation à laquelle le mouvement d’Alain Soral, Egalité et Réconciliation, avait appelé à participer. C’était le résultat de 15 jours d’agitation marquée. En effet, malgré une importante propagande sur le net et un effet « buzz » certain, Marc Georges [1] et Egalité et Réconciliation avaient du rapidement se rendre à l’évidence qu’il allait être intenable pour eux de venir seul à cet évènement. Après un rapide tour de la mouvance nationaliste française pendant la semaine du 18 au 24 janvier, le peu d’enthousiasme que soulevait l’initiative était flagrant. En effet, les seuls à répondre « présent » à cet appel étaient le RED [2], la Droite Socialiste (devenu Parti Solidaire Français) ainsi que l’association Les Nôtres, structure ectoplasmique de Christian Bouchet [3]. E&R décida donc de revoir à la baisse ses ambitions. Ainsi à la place du fameux cortège « patriote » prévu au départ, avec banderoles et drapeaux, E&R se replia rapidement sur l’idée, plus sage, de négocier leur présence avec un groupe ami, en l’occurrence le Parti Anti-Sioniste [4], et d’en intégrer le cortège.

Étant sans doute conscients de l’opposition que cela allait susciter, les militants nationalistes n’ont pas été déçus par la réaction des différents groupes antifascistes parisiens présents ce jour là, et la réaction, plus spontanées, de certains manifestants (pour la plupart issus de cette jeunesse soi-disant dépolitisée, ou apolitique, régulièrement dénoncée, quelle leçon !) outrés par leur présence [5]. Dans un premier temps, ce fut le P.A.S., mené par le Cheick Jamel Tahiri (lui aussi du Centre Zahra et proche des allumés de Netureï Karta, notamment en Belgique), et ses militants ou sympathisants - dont l’infatigable porteuse de valises des antisémites Ginette Skandrani - qui furent expulsés de leur lieu de rassemblement. Découvrant la présence et l’envie d’en découdre des antifascistes présents, les militants d’E&R et ce qui restait du P.A.S. décidèrent alors de s’éloigner pour se regrouper. Rapidement gonflé d’une dizaine de membres du RED, le groupe, ayant bien vite abandonné ses protecteurs, subit alors une deuxième charge des antifascistes parisiens. Finalement le petit groupe d’extrême droite se retrouva encerclé par la police, rapidement isolé et mis à l’écart pour leur propre sécurité.

E&R et les schtroumfs

On put alors apercevoir quelques célébrités de la mouvance nationalistes tel Christian Bouchet, ou encore quelques militants du Renouveau Français déjà croisés en 2008 dont Charles-Alban Schepens (venu sans doute en touriste depuis son bar-à-vins voisin et qui est resté, très courageusement, loin de ses petits camarades) et le désormais fameux Jean L.. Au rayon folklorique, on trouvait également Thomas Werlet (Droite Socialiste / Parti Solidaire Français), venu pour une fois sans ses babies boneheads, et complètement grimé (il s’était pour l’occasion rasé la moustache et portait un béret !!). Infatigable, il tentait désespérément de s’attirer la sympathie de manifestants en distribuant la brochure d’Hervé Ryssen-Lalin sur Israël et la traite des blanches, brochure déjà évoqué par REFLEXes [6]]. Sans succès visiblement. Pathétique aussi fût leur tentative d’attirer l’attention sur leur triste sort en lançant des slogans contre Israël en direction des manifestants retardataires qui sortaient du RER. Imaginez la scène : quelques Européens portant haut leurs drapeaux bleu-blanc-rouge et complètement isolés et encadrés par les gendarmes mobiles. Difficile d’attirer le manifestant originaire d’outre-Méditerranée dans ses conditions.

En conclusion, nous reprendrons l’expression de Marc Georges [7] : « Notre présence sera suivi de prêt !! ». Elle le fût, et il y a fort à parier qu’elle le sera à chaque tentative de récupération !!

Nous laissons maintenant tout ce petit monde s’expliquer avec leur famille politique originelle. Certaines déclarations, ici et là, provoqueront, n’en doutons pas, pas mal de débats fort intéressants dans le petit milieu nationaliste, et continueront à alimenter les rancoeurs et tensions déjà très vives. Pour l’instant, nous attribuerons la palme d’or à cette remarque, lue sur un forum : « … le cortège du Front uni contre le sionisme était représentatif de la France contemporaine : arabes, femmes voilées, noirs, métis et européens... »

Source : Reflex

[1] Coordinateur d’E&R et membre du comité central du FN, nommé directement par Le Pen, tout comme A. Soral d’ailleurs et non élus par les adhérents. Ce qui montre l’intérêt que pouvait porter Le Pen à E&R.

[2] Leur communiqué « La France aux français, la Palestine aux Palestiniens » en a fait rire plus d’un ici. C’était sans doute le but avec des formules comme « En soutien aux jeunes patriotes de Gaza terriblement menacés par des vagues successives d’immigration massive et nomade depuis 60 ans » ou « En soutien aux jeunes patriotes de Gaza qui exigent l’expulsion par charters entiers des immigrés clandestins sur leur sol national de toujours et le regroupement familial intégral des colons étrangers ». Cela n’a évidemment pas eu l’impact espéré auprès des organisateurs qui soutiennent la lutte du peuple palestinien mais qui pour la plupart sont aussi concernés par les questions de migration et leurs politiques répressives.

[3] Vieux militant NR bien connu de nos lecteurs qui fut suppléant d’Oriane Borja, candidate FN aux cantonales de 2008 (à Rézé en Loire Atlantique, obtient 3.19%) et membre elle aussi d’E&R.

[4] Tout récemment créé ce mois-ci, le Parti Anti-Sioniste (PAS) est une émanation politique du Centre ZAHRA. En effet son président Yahia Gouasmi est aussi le directeur du Centre Zahra. Apparu en tant que tel pour la 1re fois lors de la manifestation du Parti des Musulmans de France le 17 janvier dernier contre la loi sur le voile place de la République à Paris, ils n’ont pas hésité, pour leur seconde sortie à accueillir et s’afficher avec la fine fleur de l’extrême droite française antisémites. En voila au moins un (parti) auquel on ne pourra reprocher un glissement ou une dérive vers l’antisémitisme.

[5] Là encore, quelle erreur dans l’analyse : il est évident que les drapeaux bleu-blanc-rouge portés haut par une trentaine de militants fafs ne peuvent avoir ni le même impact ni surtout la même signification que ceux portés par de jeunes issus de l’immigration, signe pour eux d’intégration.

[6] http://reflexes.samizdat.net/spip.php ?article334

[7] Nous avions affirmé dans un premier temps qu’il était absent de la manifestation, c’était une erreur de notre part. Il y a participé. Dont acte. Il n’en demeure pas moins que des rumeurs perfides sur son compte laisseraient entendre que le courage n’est pas sa première qualité et ça, cela ne vient pas de nous.

18/02/2009

Avril 2009... Un Appel à saboter l' « Architecture globale de sécurité » !

"La différence entre le droit international en temps de paix ou en temps de guerre ne compte pas face aux nouvelles menaces"
Schäuble, Ministre de l'Intérieur allemand

Tandis que l'on se mobilise nationalement contre Edvige, l'utilisation de mesure « anti-terroristes » pour criminaliser tout ce qui résiste, ou les centres de rétention, les ministres de l'intérieur européens ainsi que des institutions internationales policières et militaires (Frontex, Europol, OTAN...) se coordonnent pour mettre en place à une échelle beaucoup plus large un contrôle accru des populations et des migrant-e-s. Ils entendent nous imposer en 2009 un ensemble de mesures sur 5 ans visant à pouvoir réprimer plus efficacement toutes formes de contestations, de transgressions et de mouvements qui menaceraient le capitalisme en crise et les Etats assurant sa protection. Ces ministres se réuniront de nouveau à Stockholm lors de la présidence suédoise à l'automne 2009 pour valider officiellement ce « plan de sécurité ». Sous couvert d' « intégration », le sommet de Vichy constituait une étape pour l'harmonisation en cours des mesures de protection des frontières, de sélection et de déportation des migrant-e-s.

Après Vichy et dans les mois à venir, nous appelons à construire une réponse à la mesure des politiques européennes et à attaquer leur projet d' « architecture de sécurité globale» à une échelle internationale. Vous trouverez ici une esquisse de leur plan d'ensemble et des éléments pour se préparer au volet « militaire » en avril prochain à Strasbourg, à l'occasion du 60e anniversaire du sommet de l'OTAN.

Quelques uns des objectifs communs pour 2009 décrits dans le document stratégique interministériel intitulé « Liberté, sécurité, confidentialité – les affaires intérieures de l'europe dans un monde ouvert » :
- une surveillance plus grande de l'Internet avec des lois punissant la rétention d'information et un programme international « Check the web ».
- une accès commun aux bases de données des différentes polices européennes,- un réorientation vers l'« analyse des risques », dans le but de prévoir la dissidence, le crime et les conflits sociaux à grands renforts d'outils de surveillance high-tech : drônes et vidéosurveillance, satellites, fichage génétique et biométrique, développement de logiciels informatiques de recoupement des données ou d'anticipation de situations de manifestations...
- une coopération policière et transfrontalière accrue pour combattre l' «immigration illégale » et obliger les pays externes à l'UE à rapatrier leurs citoyens entrés sur le territoire européen sans visa, ainsi que l'extension du Système d'Information Schengen (SIS) avec la collecte des données biométriques et des empreintes digitales d'immigrant-e-s dans le Système d'Information Visa (VIS).
- la généralisation des passeports avec données biométriques et puces RFID pour les citoyen-ne-s de l'UE.
- l'accroissement des prérogatives et de l'action de l'agence de police Europol et de l'agence « Frontex » qui entraîne les polices aux frontières.
- le renforcement du programme international de recherche EU-SEC sur la sécurité pendant les évènements importants en Europe, ainsi que du groupe d'« Officiers de liaison » de différents pays supervisant les opérations policières lors des rassemblements politiques (ou footballistiques) internationaux et échangeant des informations sur les agitateurs potentiels.
- la construction de la Force de Gendarmerie Européenne (EGF) censée prendre le contrôle de la police pour assurer l'ordre public et répondre aux insurrections populaires après des déploiements militaires dans les pays tiers à l'UE.


L'OTAN au secours de la « Sécurité de la Patrie »...

Les décideurs de l'UE voient aussi « une interdépendance croissante entre la sécurité intérieure et extérieure » et plaident pour plus d'interventions extérieures. C'est notamment dans cette vision que s'inscrit le rôle futur de l'OTAN. Son prochain sommet se tiendra les 3 et 4 avril 2008 à Strasbourg, et célèbrera le 60e anniversaire de cette alliance guerrière. Les Etat membres vont y décider des nouvelles directions stratégiques. Des changements majeurs sont planifiés notamment dans le sens de réorienter les prérogatives des armées sur des questions de « politique interne».

Dans un document stratégique publié en avril 2007, cinq anciens généraux de l'OTAN mettent l'accent sur la nécessité d'une « approche pro-active » dans laquelle l'«anticipation » et la « prévision » des conflits sera centrale. Pour ces stratèges, un ensemble de menaces nouvelles se déploient dans le monde incertain d'aujourd'hui, depuis le terrorisme et la criminalité internationale, en passant par les soulèvements qui vont accompagner les crises alimentaires et économiques, les conflits sociaux, jusqu'à l'extension de l'immigration en direction des pays de l'OTAN. Toutes ces données sont présentées comme des risques majeurs pour la sécurité des Etats et comme relevant des attributions de l'OTAN.

Le document associe une défense adéquate au concept de « sécurité de la patrie », qui impliquerait une « approche interconnectée» de l'armée, la police, la politique, la recherche, les universités et la société civile, et un processus de décloisonnement entre logiques d'interventions intérieures et extérieures afin de construire une « architecture de sécurité globale ».

En ce qui concerne la « menace intérieure », on note qu'en Allemagne comme en France de gros moyens sont mis en oeuvre pour requalifier de « terroriste » la contestation sociale et les actions qui traduisent un refus de se plier à des lois de terreur. Nous faisons face à une série de campagnes de presse, perquisitions, inculpations, mesures d'exception et incarcérations. Elles visent, là les organisateurs de l'anti G8 et les anti-militaristes, ici les soutiens aux
sans-papiers que l'on cherche à museler ou des militants accusés sur la base de quelques fumigènes ou sur la présomption d'avoir participé à des sabotages strictement matériels, d'appartenir à de fantômatiques organisations clandestines «anarcho-autonomes » en route pour la lutte armée.

Ce que cette « architecture de sécurité » cherche à prévenir et à briser, c'est la réalité des manifestations offensives de lycéen-ne-s, d'étudiant-e-s, de travailleur-euse-s et banlieusard-e-s, la ré-émergence d'un mouvement anticapitaliste international, les luttes des sans-papiers, la multiplication d'actes de refus du fichage et de la surveillance, des rafles et des déportations par tout-e-s celles et ceux qui refusent de rester des «citoyen-ne-s» soumis-es...

C'est sur la multiplication de ces actes et sur la constitution d'un front commun de solidarité qu'il faut compter pour y faire face. Si cette résistance prend forme au fil des luttes locales et quotidennes, elle devrait aussi viser à multiplier les offensives coordonnées de ville à ville et de pays à pays, ou à assurer une présence trouble-fête et déterminée lors des évènements, tels que le sommet de l'OTAN, où des politiques adverses se mettent en place à une échelle globale.

Du 1er au 4 avril 2009, des actions contre l'OTAN et l'« architecture globale de sécurité »

Depuis quelques mois des réseaux et collectifs anticapitalistes et anti-militaristes français et allemands se coordonnent pour mettre en place des camps d'actions sur Kehl et Strasbourg et une série de manifestations lors du 60e anniversaire de l'OTAN. Ce contre-sommet sera une occasion d'agir ensemble, à Strasbourg ou partout ailleurs, contre l'« architecture globale de sécurité ».

Une journée internationale d'actions est notamment appelée le 1er avril. Elle vise entre autres à cibler les diverses structures et institutions locales ou éloignées oeuvrant au Système d'Information Schengen, au Système d'Information Visa, à Frontex, aux centres de rétention (celui de Strasbourg est situé en zone militaire) et à la gestion des frontières, au développement de l'interconnexion des forces armées et policières européennes, à la recherche et la mise sur le marché du contrôle biométrique, vidéo, bio et nano-technologique...

Plus d'infos pour rejoindre ces initiatives sur les sites des collectifs Dissent! et Gipfelsoli :

http://www.dissent.fr

http://gipfelsoli.org

DISSENT INFO TOUR ANTI OTAN


Appel à un village autogéré anti OTAN à Strasbourg

Dans la tradition contestataire et créatrice de Seattle, No Border, Evian et Heiligendam, nous appelons et invitons à la construction d’un village autogéré lors du contre sommet de l’OTAN du 1er au 5 avril 2009 à Strasbourg.

Face au déploiement toujours plus imposant des technologies et forces répressives de l’Etat, les expériences des sommets passées ont démontrés la nécessité de recréer constamment de nouvelles formes de luttes. Dans cette voie, les villages autogérés ont permis de concrétiser des espaces de rencontres, d’échange, de réflexion et d’élaboration de nos luttes. Face au capitalisme à nous de créer l’alternative.

Le village sera un lieu de convergence et de vie, l’expression politique de notre refus de l’OTAN, instrument militaro-policier qui ne protège que les intérêts du capital.

Nous appelons tout les individus, collectifs, association, organisations à constituer des collectifs, suivant les réalités locales, afin de se mobiliser pour cet évènement sans précédant en France et à s’investir dans la réalisation de cet espace d’expressions et d’expérimentations sociales, en rupture avec le capitalisme.

Le village doit se préparer aux quatre coins de l’Europe, chaque petit projet (un chapiteau d’un collectif d’artistes, une cuisine autogérée, un groupe spécialiste des toilettes sèches, un camion sono…) est une pierre à l’édifice. Toutes les personnes porteuses de telles initiatives peuvent prendre contact avec la Coordination anti-OTAN Strasbourg pour jeter les bases du village. Il appartient à toutes et à tous de se donner les moyens de faire vivre cet espace collectif.

Coordination anti-OTAN Strasbourg
http://sommet-otan-2009.blogspot.com/


12/02/2009

1 mars manifestation antifasciste à Maastricht


Le dimanche 1 mars le groupe activiste de l'extrême droite Voorpost veut faire une grande manifestation, soi disant contre la politique des drogues en Hollande. En réalité, avec ce genre d'action Voorpost cherche à influencer l'opinion publique, polariser la société et faire usage de l'occasion pour exprimer leur haine contre qui est à leurs yeux pas "néerlandais". Voorpost est un groupe activiste ultra nationaliste et le racisme roulent comme un fil rouge dans leur entreprise. A première vue l'organisation donnent l'impression d'être modérée, mais leurs points de vue pro apartheid et contre les immigrants et l'islam, voila leur vrai visage. En plus Voorpost se rend dans les milieux néo nazis entretenir des liens avec blood and honour et quelques membres sont impliqués dans des graffitis et incendies antisémites. D'après ce qu'on sait, il y aura beaucoup d'extrémistes de droite venant de Hollande et de Flandres pour cette manifestation. Par exemple les néo nazis de Nederlandse Volk Unie, le Vlaams Belang et le Nationalistische Studenten Vereniging ont déja apporter leur soutien pour la manifestation.Nous pensons que c'est absurde de donner à Voorpost la permission pour une telle démonstration d'extrème-droite où ils acquièrent une place pour exprimer leurs idées de merde. La liberté d'expression s'arrête là où le racisme et la discrimination commence, des racistes convenablent n'existent pas! Viens et fais toi entendre contre l'extrème droite!
Pour ca nous appelons tous le monde à venir en masse à Maastricht.
http://breekvoorpost.blogspot.com/

Stoppons l'extrème droite!
Arrêtons Voorpost!
1 mars 11:30, (place de rassemblemnt), Maastricht

Collectif LPI, La click

Sortie du nouvel opus lillois du LPI (Le pouvoir des Innocents), ce collectif autoproduit et distribue ces albums à prix libre ou prix gratuit ainsi qu'un fanzine, des videos, des cours d'expression écrite et orale, ..., voici ci dessous leur texte de présentation

Sommaire
Ma click est solide
- c'est pas des potes, c'est ma famille
- mode d'action sur l'espace public
- albums musicaux
- publication
- libre parole
- l'image animé
- savoir faire a transmettre
- hip hop

Site http://lapageinternet2.free.fr

Albums libres et gratuits téléchargeables ici (http://lapageinternet2.free.fr/LPI/LPI%20Gratuit%202008/)

« Ma click est solide »…

Clique (de l’ancien français cliquer, résonner) :
-péjoratif : groupe d’individu(e)s se réunissant pour intriguer ou nuire.
-anthropologique :groupe primaire dont les membres sont liés par des obligations réciproques.

C’est pas des potes, c’est ma famille !

Le Pouvoir des Innocents : un groupe de jeunes gens se réunissant autour d’une passion commune : le hip-hop(1). Le LPI, malgré des motivations individuelles distinctes, se retrouve porteur de messages symbolisant les réflexions d’une génération sur des thèmes contemporains. Fonctionnant sur le modèle du réseau, la clique est constituée de nombreux membres(2) originaires de la métropole lilloise.

La formation de ce collectif en tant que tel rend compte de la volonté d’expression de jeunes individus touchés par des problématiques communes. Loin d’un isolement et d’un repli sur soi, c’est par des actions menées collectivement que chacun va faire face à ses problèmes personnels. Le collectif va progressivement développer une sorte de « thérapie » basée initialement sur l’écriture et l’oralité mais qui va se diversifier progressivement. Cette initiative originale à le mérite d’être totalement auto-gerée et de ne reposer que sur la bonne volonté des participants. Une certaine forme de solidarité apparaît.

(1)Plus particulièrement autour de trois de ses vecteurs : le graffiti, le texte et le chant

(2)Altes, Blondin, Cosh, Daner, Dave, Darwin, Don Masetti, Empir, Fripon, Jabiru, Jezu, Kesti, La Ratur, Le Pix, Logick, Losc, Pecho, Perin, Plume, Sawer, Shado, Topolino, Troll.

Modes d’actions sur l’espace public

Le collectif s’efforce principalement de proposer une alternative à la culture de consommation imposée par le système actuel. Une association malsaine entre musiques et commerce, entre informations et publicité produit des effets pervers multiples qui s’imposent progressivement au sein de la société. En réaction à ses effets, le collectif amorce une réflexion sur le rôle de médiation inhérent à la musique et au journal d’information et s’interroge sur la phase de réception auprès du public. Les questions de la libre diffusion, de la « gratuité » et d’une instruction publique partagée sont au centre des débats.

Albums musicaux

La distribution du premier album éponyme, réalisé en juillet 2004 avec les moyens du bord, reposa ainsi sur l’ensemble des membres du collectif. Distribution à la criée à « prix libre » ou « prix gratuit » sur les places publiques, un album acquis est à graver dans les plus brefs délais et à faire tourner… Ce système de distribution permet un échange direct avec les auditrices et auditeurs, redonne un sens à la parole…et encourage la rupture avec la logique marchande de l’industrie musicale.

Un message a t’il besoin de passer par des structures complexes(1) pour circuler ?

Un double album (réalité-fiction) réalisé en avril 2005, toujours avec les moyens du bord, suit actuellement le même chemin… et il est maintenant possible d’écouter et de télécharger tous les albums ici.

Investir l’espace public dans le soucis de rompre avec toutes logiques marchandes devient une nécessité à l’heure où la culture subit les assauts répétés d’une élite spécialisée dans l’art du conditionnement(2). Le mode de distribution choisit par la clique correspond également à un soucis de mise en pratique d’une réflexion sur la notion de « culture » et d’information accessible pour toutes et tous.

Publications

Dans cette optique, depuis le mois de janvier 2005, une publication à diffusion libre et gratuite, Le Petit Illustré, au contenu diversifié (rubriques à textes, dessins, collages…) commence à circuler(3)…

Les rubriques « j’écris pour vous dire » et « j’ai rencontré ce matin » permettent d’aborder, par le biais de scènes de vie, des problématiques contemporaines diverses. L’idée de dénoncer une situation en partant du quotidien vise à rompre avec la « faitdiversification » médiatique et tend à démontrer que le politique est journalier.

La rubrique « mythologique », en plus d’exposer des modes de pensées divers et variés qui permettent de comprendre le monde autrement, est née de la volonté de rompre avec la pensée occidentale dans laquelle tout doit être rapporté à une logique humaine dotée de rigueur scientifique. Colonisation, étatisation, industrialisation, marchandisation, technologisation, ont tué les mythes, se sont progressivement infiltrés dans les esprits et conduisent bon nombre d’attitudes de par le monde… La réintroduction des mythes est indispensable à une ré-appropriation de l’imaginaire. Cette dernière étant directement liée à la prise en main de nos vies et à l’apparition de nouveaux mythes.

La rubrique « un matin ordinaire » expose des fragments de procès et tente par une ironie amère de dénoncer une justice loin d’être juste.

Les rubriques « dessins », « collage » et « poétique » permettent une expression graphique et littéraire libérée.

Libre parole

La réapropriation de la parole passe par la conquête des espaces publics dans un soucis de développement d’échanges désintéressés mais néanmoins productifs en réflexions, émotions et autres énergies renouvelables(4)… C’est ainsi que la clique s’efforce d’impulser une dynamique visant à créer des rencontres sur les places publiques. Les sessions de Libre Parole Insoumise permettent ainsi à des personnes de se réapproprier la parole devant un public. La parole n’est pas essentiellement verbale et comprend le geste, le corps et tous les artifices que le corps humain est capable de produire(5)… Le peu de moyen mis en œuvre pour le déroulement de ces rassemblements(6) viseà démontrer qu’il est encore possible de se rencontrer et d’échanger en toutes libertés sans pour autant passer par un lieu clos dans lequel on consomme (cafés, salles de concerts…).

L’image animée

Une série de documentaires développant une réflexion sur le mode de fonctionnement du collectif est en cours de réalisation(7). Les Productions Imagées vise à rendre compte de l’esprit du LPI, tout en questionnant progressivement la place de l’image dans nos sociétés…

La réalité est multiple de par la multiplicité des regards qui la décrivent. L’idée de départ était de permettre à chaque membre d’exposer sa vision de la réalité afin de construire une suite logique des réalités vécues et de permettre une mise en perspective future. La volonté de se servir de l’image animée pour exposer des modes d’actions particuliers renvoie à la nécessité de conserver une mémoire des faits, mais également au désir de réaliser un travail sur l’image.

Pour Jean Rouch, la proximité et la continuité donnaient à voir et conduisaient à explorer, à percevoir le sens de la différence et à échanger les points de vue dans la perspective de rendre la parole aux gens filmés. Le dispositif mis en place consiste à présenter régulièrement les images filmées ou montées aux membres dans la perspective de déclencher des réactions qui serviront de points de départs à de nouvelles réflexions. Le processus est infini et permet de rendre compte simultanément de l’évolution du collectif et du film.

Le mode de distribution des films est le même que celui des albums et de la publication de la clique. Les images ne méritent t’elles pas, en effet, une meilleure place sur l’espace public ?

(1)Les chaînes de distribution ne créent-elles pas des ruptures de sens avec l’esprit d’origine de tous produits ?

(2)La clique ne se produit en « concert » que dans des lieux auto-gérés (squats, centres culturels libertaires…) et à l’occasion de manifestations de soutien de luttes bien choisies…

(3)Cette parution irrégulière a le mérite de donner la parole à des personnes qui ne la prennent pas volontiers oralement mais se la réapproprie sur le papier.

(4)La parole est un fait social en voie de modification profonde… Constat amer mais tristement visible au sein des rares espaces publics mis à notre disposition. Confisquée, détournée, bâillonnée, surveillée, la parole voit peu à peu sa substance modifiée. Le principe d’échange gratuit inhérent à la communication a subi une transformation radicale. Converti en échange marchand (Médias de la désinformation, Industrie culturelle (théâtres, cinémas, musiques, peintures, littératures…), Bouffonneries politiques, et nombreux autres espaces pris d’assaut par la monnaie…), la parole glisse tranquillement vers les espaces privatisés, laissant flotter un rapport de domination direct entre l’énonciateur-rice et l’auditeur-rice. Dans un contexte privé, la parole, liée à l’intime, se renvoie trop souvent au sein d’un cercle restreint… Perdant encore sa fonction première d’ouverture sur le monde, la parole est réduite et tourne en rond. Equation directement réalisable entre ces deux espaces : la privatisation des espaces privés (Caméras et police de la pensée à la 1984, police de la population à la folle semence…) sera la suite logique de la privatisation des espaces publics (Logiques marchandes et tristement économique, Surveillance permanente du moindre interstice, Education s’éloignant d’une instruction publique, Publicité omniprésente…)… enfermant la personne dans un monde clos.

(5)La nécessité de brasser les genres renvoie à la rencontre comme préalable au décloisonnement des formes d’expressions.

(6)Collage au préalable avec date, heure et lieu du rassemblement ; Maître de cérémonie en charge de la distribution de la parole (qui disparaît en cours de route pour preuve d’une auto-gestion réalisable !!!)

(7)Le premier volet intitulé « c’est pas des potes, c’est ma famille » est paru en mai 2005.

Savoir-faire à transmettre

La transmission de valeurs et de savoirs faire passe par différents réseaux d’animations pour enfants dans lesquels certains membres sont impliqués. L’idée de glisser un peu d’esprit LPI (La Profonde Inspiration...) dans toutes leurs activités est permanente.

C’est dans cette état d’esprit qu’après avoir organisé un atelier de peinture (Le Pinceau Inspiré) quelques mois auparavant, le collectif organise hebdomadairement une séance d’écriture et de chant avec des jeunes de la medina, LCR du quartier Pont de Bois de Villeneuve d’Ascq depuis septembre 2005. Transmettre un savoir faire et une expérience particulière de l’autonomie est essentielle…et permet de rompre avec les méthodes imposées par l’éducation nationale qui décourage bon nombre d’élèves et favorise l’exclusion. L’écriture et le chant deviennent des moyens d’expressions et contribuent à une logique d’échange nécessaire au développement de liens sociaux.

Hip-Hop

Loin d’un hip-hop fondu dans le capitalisme, le hip-hop pratiqué par le LPI se réapproprie les messages issus des premiers temps forts du mouvement (« Fight the power ! », « Keep it real ! »…) et développe des initiatives diverses et variées… Si la musique véhicule des messages, ce n’est que liée à d’autres actions qu’elle peut devenir source de changement social.

Une image du mouvement hip-hop basée sur la réflexion, éloignée des clichés commerciaux et de la simple consommation de masse émerge progressivement sur les places publiques de la métropole lilloise et d’ailleurs.

11/02/2009

ULTRA ANTIFASCISTES



Un magasin de tatoo néo nazi attaqué


Le 18 janvier 2009, les vitrines d'un tatooeur néo-nazi (Ascheregen) à Reutlingen – Pfullingen (allemagne) ont été cassées. Les auteurs avant de partir ont laissé ce graffiti : Détruisons les magasins néo nazi - bonne année.

Ce tattooeur fait surtout des symboles nationaux, tels que le marteau de Thor, les runes, le slogan comme "combattant de Wotan“, mais aussi les symboles fascistes clairs comme le soleil noir. Neonazi comme ces clients qui sont non seulement tolérés, mais largement convié à passer le voir.


10/02/2009

13 et 14 février Manifestation Antifa à Dresde

Le 13 et 14 février à Dresde (allemagne) manifestation en opposition à la marche nazie.






Pour en savoir plus :
http://dresden1302.noblogs.org/post/2009/01/16/wichtige-informationen-f-r-den-14.-februar-09
http://www.antifa.de/

Rassemblement Sos Tout-Petits, Service D’Ordre Fasciste. Et Pendant Ce Temps-La, La Police …

RETOUR SUR LA JOURNEE DU 7 FEVRIER RASSEMBLEMENT SOS TOUT-PETITS, SERVICE D’ORDRE FASCISTE. ET PENDANT CE TEMPS-LA, LA POLICE …

Ce samedi, l’association catholique SOS tout-petits organisait une prière publique devant l’hôpital de La Tronche afin de « commémorer » les « 7 millions d’enfants morts » depuis la légalisation de l’avortement. Les pros-vie, tels qu’ils se nomment eux-mêmes pour atténuer le caractère nauséabond et mortifère de leurs revendications anti-avortement et anti-choix, organisent régulièrement des manifestations publiques où ils agitent des chapelets et récitent des psaumes afin de culpabiliser et de déstabiliser les femmes venues avorter.

Pour assurer le bon déroulement de ces obscénités dans l’espace public, SOS tout-petits fait appel à des « amis » à faire pâlir J-C en personne : des organisations et groupuscules d’extrême droite tels que le FNJ (« Front National de la jeunesse ») ou les JI (« Jeunesses Identitaires »). Ces groupes s’illustrent particulièrement dans la finesse de leurs analyses politiques, et dans leur comportement de meute à l’affût de tout ce qu’ils estiment « déviants » et de ce fait dignes d’être passé à tabac (arabes, juifs, homosexuels, transgenres, gauchistes…). Ces structures fascistes, en pleine résurgence depuis quelques années, de plus en plus organisées, prennent l’habitude d’inviter à ces rassemblements leur joyeuse camaraderie provenant des villes voisines. Ainsi sont-ils venus de Lyon et de Chambéry grossir les rangs de nos illustres fascistes locaux, portant à une quarantaine de tristes individus l’ « Amicale » de SOS Tout-petits, fièrement à genoux au milieu des Croix celtiques et autres symboles et comportements fascistes notoires. Cette « alliance » entre l’association SOS Tout-petits et les groupes fascistes n’est certainement pas une simple alliance de circonstances. A souligner également l’attitude bienveillante de la police envers les fascistes lors du rassemblement, qui se sont montré incontestablement plus prompts à matraquer les antifas que les fachos - et cela bien que les projectiles aient fusé des deux côtés. Le groupe d’extrême droite a pu partir en brandissant un drapeau fasciste sans être inquiété par la police.

Contrairement à ce qu’ont pu affirmer nos deux grandes machines à désinformation grenobloises, Grenews et le Dauphiné Libéré, il ne s’est donc pas joué ce samedi une simple confrontation entre pro et anti-avortement, encore moins une confrontation entre l’Olympique Lyonnais et le GF38 ( le Dauphiné Libéré remporte la palme de l’intox journalistique !), mais bien une confrontation politique opposant d’un côté l’association catholique intégriste SOS Tout-petits, ses « amis » fascistes, escortée d’une police particulièrement bienveillante, et des militants pro avortement et antifascistes de l’autre. Les orientations politiques des deux groupes ne sont pas contestables, tout comme la nature politique de l’événement ne peut être nié. La question de l’avortement est elle-même politique. Mais la présence fasciste a en quelque sorte « redoublée » et intensifié le débat, prolongeant la confrontation de l’hôpital jusqu’à l’Intermarché de l’esplanade.


(photo d'un rassemblement pro IVG à paris)

Une centaine de personnes est en effet parti en cortège pour s’assurer que les fascistes ne s’adonnaient pas à leur sport préféré (la « ratonnade »), mais aussi afin de leur signifier clairement qu’ils trouveront ici, à Grenoble, une résistance active. Les fascistes ont trouvé refuge dans le supermarché sous une pluie de projectiles. Nous nous excusons auprès des personnes que cette action intempestive a pu effrayer. La BAC (« brigade anticriminelle ») est très vite intervenu. La complicité policière aux groupes d’extrême droite s’est finalement soldée par un contrôle d’identité humiliant et agressif d’une trentaine d’antifascistes et l’interpellation de quatre d’entre eux. Tous ont été contraints, après avoir été copieusement matraqués, de rester assis dans des flaques d’eau pendant trois quarts d’heure environ. Certains, se cachant la tête dans les mains, se sont vu dire : « C’était toute à l’heure qu’il fallait prier », ou encore, « fils de putes de gauchistes, la prochaine fois on vous jettera dans l’Isère ». Bref, ce que les « fascistes » n’ont pas pu faire, la « police » l’a fait pour eux. Jusqu’où peut-on parler d’un simple soutien tacite de la part de la police ?

L’une des personnes interpellées est encore en garde à vue à cette heure, les autres sont sorties, mais sous le coup de chefs d’inculpation lourds, et placées sous contrôle judiciaire.

SOLIDARITÉ AVEC LES INCULPÉS

Communiqué du Groupe Antifasciste Grenoblois

05/02/2009

Dissent à lyon

Samedi 7 février : Discussion avec le groupe Dissent, contre le sommet de l’OTAN à Strasbourg (1 au 5 avril)

suivie d’un repas à prix libre. 18h - Atelier des Canulars - 91 rue Montesquieu, Lyon 7e.

Contact solidaritelyontarnac[at]riseup.ne

Pour que le vent emporte l'OTAN, 3, 4 et 5 avril 2009

Que dire de plus !

02/02/2009

Quelques bonnes raisons de refuser le fichage ADN

Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), qui compte déjà 700 000 échantillons d’ADN, se remplit à une cadence industrielle. A présent, les flics mettent la pression pour prélever la salive lors des gardes à vue, sous n’importe quel prétexte. Refusons ce fichage !

- Parce qu’en accumulant ces données, l’Etat prétend pister l’ensemble de nos faits et gestes et fournir à travers « l’analyse par l’ADN » la preuve judiciaire que les experts, les médias, la justice présentent comme indiscutable.

- Parce qu’ils utilisent cette arme pour nous foutre la trouille et nous f
aire tenir tranquilles, et parce que nous n’avons pas l’intention de subir cela sans broncher.

- Parce que ce fichier supplémentaire et le contrôle toujours plus systématique permet à la fois de cibler telle ou telle catégorie à « risques », et de gérer les populations selon les intérêts éc
onomiques, sanitaires, migratoires des possédants et de l’État.

- Parce que refuser ce fichage, c’est aussi rejeter la logique de ce monde, où la génétique, comme les autres sciences, nous réduit à des objets de manipulations et de statistiques, et pour lesquelles la planète entière devient champ d’expérimentation.

- Parce que le pouvoir prétend résoudre les problèmes, alors qu’il en crée de nouveaux, comme l’aggravation des famines et des maladies par les OGM. Tout en favorisant, au nom de notre sécurité et toujours pour « notre bien », l’ouverture de nouveaux marchés lucratifs.

- Parce qu’il affirme nous protéger, quand il nous contraint à survivre dans des milieux mortifères sous contrôle médical et policier.

Si le code pénal prévoit de punir le refus de prise d’ADN (théoriquement jusqu’à un an ferme et 15000 euros d’amende), les peines doivent être proportionnelles au délit principal. En pratique, le refus n’est pas systématiquement poursuivi.


Voir aussi LA BROCHURE CONTRE LE FICHAGE ADN

Communiqué suite à la manifestation du 31 janvier

La manifestation qui a eu lieu hier en soutien aux inculpés de l’antiterrorisme a réuni environ 3000 personnes, qui ont défilé à Paris, de Luxembourg à la prison de la Santé. Un dispositif policier démesuré jusqu’au ridicule a bloqué les manifestants, les empêchant de s’approcher de la prison où est incarcéré, entre autres, Julien. Cette provocation n’a pas empêché les manifestants de tirer toutes sortes de feux d’artifice, dont un certain nombre a atterri directement sur le dispositif policier, et dont les explosions ont été entendues depuis l’intérieur de la prison, où il a régné, à ce moment-là, une euphorie rageuse.

La manifestation s’est ensuite repliée vers la place Denfert-Rochereau, où elle a été encerclée par la police, qui s’est livré à des arrestations arbitraires, visant spécialement certains membres des comités de soutien - qui sont encore actuellement gardés à vue. D’autres arrestations ont eu lieu peu après devant le centre de rétention de Vincennes, où une partie des manifestants s’était regroupée en soutien aux inculpés de l’incendie du centre - tous ont été libérés depuis.

Cette manifestation était bien surprenante, par sa composition, très disparate à tous points de vue, et par la joie un peu tendue, et prometteuse, qui l’habitait. Il y avait là un certain chaos dans l’ordre des banderoles, des ralentissements, et des accoutrements, loin de ces kermesses bien rangées sur lesquelles chacun à l’habitude de se greffer. Ceux qui déjà avaient participé aux manifestations du 29 janvier ont pu constater que là même où l’on attendait spécialement d’ennuyeux cortèges, quelque chose d’autre se devinait. Hier, comme lors des diverses discussions qui ont émaillé la semaine de soutien, revenaient sans cesse une question : "et après ?", et un désir : celui de constituer une force. C’est en se liant à ce mouvement qui naît, aux initiatives locales, à la révolte montante, que les comités de soutien pourront gagner en puissance. Et obtenir la libération de tous les inculpés, et la levée des poursuites.
le 1er février 2009.

http://soutien11novembre.org/
Affiche mainfestation : 1 2