Tout d’abord, nous soulignons les propos tenus par les policiers de la BAC, ouvertement homophobes et haineux. De plus, ces pseudos agents soi-disant garants de la sécurité publique ont cherché à inculper nos camarades antifascistes avec des pratiques totalement inadmissibles. En effet, après avoir rencontré la totalité du groupe, nous avons appris que les flics en civils cherchaient tous les moyens, notamment en fabulant, de mettre en cause les antifascistes.
Les circonstances de leur garde-à-vue sont aussi troublantes, avec des violences morales et des conditions de détention (odeur insoutenable, isolement dans une cellule sans lumière, impossibilité de disposer d’un repas végétarien, placement parfois avec des membres reconnus et violents des fascistes) que nous condamnons fermement.
Six de nos camarades ont été relâchés dans l’après-midi du 23 octobre, puisque aucune charge sérieuse ne pouvait leur être reprochée. Les trois derniers, sur de prétendues accusations extrêmement légères, ont été conduits au Tribunal de Grande Instance pour être présentés au Juge des Libertés. Nous saluons ici l’intervention de Maître Sayn, chargé de la défense des « anarcho-autonomes » (ainsi que les ont nommé les médias de désinformation vendus à la clique sarkoziste). Il a alors démontré le vide que constitue le dossier de l’accusation. Nous ne pouvons d’ailleurs y voir qu’une tentative de pression de la part des représentants du gouvernement sur ceux et celles qui luttent contre leur politique inégalitaire, raciste et ultra sécuritaire. Ces trois derniers sont convoqués au tribunal correctionnel le mardi 23 novembre.
A cette heure, nous ne pouvons que nous féliciter de la libération des 9 militants antifascistes. Nous rappelons que nombreux sont ceux et celles à être détenu suite à la répression du mouvement. Nous appelons à ce que tous et toutes exigent, d’un gouvernement illégitime - par sa politique et sa répression féroce - la libération immédiate, sans poursuite et sans aucune condition, de tous les prisonniers politiques que constituent les victimes de la répression de cette semaine dans le cadre de la contestation sociale. Nous appelons également toute personne ou organisation à être présente le mardi 23 novembre, devant le Tribunal de Grande Instance, afin de soutenir les antifascistes inculpés et toutes les personnes qui ont subi la violente répression de cette semaine.
Nous ne céderons pas face à votre violence ! Liberté pour tous nos camarades ! Liberté pour tous les antifascistes !
Les Voraces – Action Antifasciste sur Lyon et ses Environs.
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