Le 24 avril 2010 à 14h00, à l'église St Roch, était supposée se dérouler une manifestation antifasciste. Une activité policière de plus en plus importante avait lieu en ville depuis les premières heures de la matinée. Vers midi, des groupes de fascistes ont commencés à se balader dans les rues. Vers 13h00, ils se sont rassemblés en un groupe d'environ 30-40 personnes au point de rassemblement de la manifestation.
Certains d'entre eux ont été chassés par les antifascistes, tandis que ceux qui essayaient de se cacher dans les immeubles du voisinage étaient attrapés par la police. Sur chacun des fascistes arrêtés, au moins un couteau a été trouvé !!! Il faut dire également qu'ici les néo-fascistes sont bien connus pour utiliser des couteaux lorsqu'ils attaquent des étrangers, des antifascistes ou des supporters de foot. Par exemple, un jeune supporter de Jagiellonia Bialystock, Adrian, a été assassiné de cette façon il y a quelques années.
Pendant le rassemblement à côté de l'église de St Roch, un affrontement assez court a eu lieu entre les fascistes de Blood & Honour (B&H) et les activistes qui se rendaient sur les lieux du rendez-vous. Les néo-fascistes ont attaqué les gens qui se rendaient à la manifestation, mais ils ont été repoussés et seule l'intervention rapide de la police les a sauvés du lynchage. En trente secondes (!) la police s'est mise en mouvement et a arrêté tous ceux qui se trouvaient dans les environs.
Elle a ensuite bouclé la place ou la manifestation devait avoir lieu, enfermant les gens, quand bien même plusieurs douzaines de mètres séparaient celle-ci du lieu de l'incident, et a stoppé la manifestation avant même qu'elle ai pu commencer. Tous les gens ont été arrêtés, menottés et emmenés dans la cour de la police locale. Pendant que la police continuait à frapper et provoquer les personnes détenues, elle a aussi ajouté à charge contre les personnes arrêtées les objets trouvés dans la rue, montant des histoires de toutes pièces, du genre « il a attaqué le policier », etc. La majorité des antifascistes arrêtés (70 à 100 personnes selon les estimations) a été rassemblée, puis beaucoup d'entre eux ont été mis dans la cour, entourés par la police.
Trois néo-fascistes du Blood & Honour, arrêtés également, blessés à la tête, sont sortis des voitures de police. Parmi eux, Artur Wysocki (connu sous le pseudo de Wiatrak) et Marcin Lukaszuk ont été reconnus. Il était assez évident qu'ils jouissaient de privilèges qui n'étaient pas accordés aux autres personnes détenues. Ils ont salués certains policiers d'une poignée de main, pouvaient fumer, se déplacer librement dans la cour, mais également regarder de conserve avec les policiers les portables saisis sur les antifascistes. Un des policiers les plus gradés prenait des photos des antifascistes avec son portable personnel puis les montrait aux membres du groupe de B&H. Tous les antifascistes ont eu droit à un contrôle d'identité, ont été fouillés et filmés. Treize personnes ont été récupérées et emmenées à l'intérieur du poste, prises au hasard, et qui semblaient plus suspectes que les autres pour les raisons suivantes : ils voulaient que leurs droits soient respectés et l'exigeaient de manière bruyante, avaient des gazeuses au poivre, ou étaient en possession des banderoles antifascistes.
Le reste des personnes arrêtées a été accusé de refus de dispersion malgré les exigences de la police et ont été verbalisés pour cela. Certains ont refusé les amendes parce que personne n'avait exigé qu'ils se dispersent au cours d'une manifestation légale et que de toute manière, la police bloquant tous les accès il était impossible quoi qu'il en soit de se disperser. Au poste, les PV de fouille et d'arrestation des treize antifascistes ont été rédigés. Tous ont été incarcérés et interrogés le jour suivant.
Ils ont été inculpés de participation à un affrontement sur la voie publique et relâchés après paiement de cautions de différents montants. Le procureur les a également placé sous surveillance policière.
Un soutien financier est nécessaire. Les charges retenues contre les antifascistes nécessitent des ressources pour payer la défense. Comme ils sont treize (!) et que les conséquences pourraient être très lourdes (puisque les faits sont passibles de 8 ans d'emprisonnement), nous devons récupérer un montant considérable. Nous comptons sur la solidarité des toute personne soutenant nos activités. De cette manière nous pourront également démontrer à quel point nous sommes nombreux et forts et renforcer activement le mouvement antifasciste. Organisez des concerts de soutien, des évènements, des fêtes ou tout ce qui peut vous passer par la tête !
Pendant le rassemblement à côté de l'église de St Roch, un affrontement assez court a eu lieu entre les fascistes de Blood & Honour (B&H) et les activistes qui se rendaient sur les lieux du rendez-vous. Les néo-fascistes ont attaqué les gens qui se rendaient à la manifestation, mais ils ont été repoussés et seule l'intervention rapide de la police les a sauvés du lynchage. En trente secondes (!) la police s'est mise en mouvement et a arrêté tous ceux qui se trouvaient dans les environs.
Elle a ensuite bouclé la place ou la manifestation devait avoir lieu, enfermant les gens, quand bien même plusieurs douzaines de mètres séparaient celle-ci du lieu de l'incident, et a stoppé la manifestation avant même qu'elle ai pu commencer. Tous les gens ont été arrêtés, menottés et emmenés dans la cour de la police locale. Pendant que la police continuait à frapper et provoquer les personnes détenues, elle a aussi ajouté à charge contre les personnes arrêtées les objets trouvés dans la rue, montant des histoires de toutes pièces, du genre « il a attaqué le policier », etc. La majorité des antifascistes arrêtés (70 à 100 personnes selon les estimations) a été rassemblée, puis beaucoup d'entre eux ont été mis dans la cour, entourés par la police.
Trois néo-fascistes du Blood & Honour, arrêtés également, blessés à la tête, sont sortis des voitures de police. Parmi eux, Artur Wysocki (connu sous le pseudo de Wiatrak) et Marcin Lukaszuk ont été reconnus. Il était assez évident qu'ils jouissaient de privilèges qui n'étaient pas accordés aux autres personnes détenues. Ils ont salués certains policiers d'une poignée de main, pouvaient fumer, se déplacer librement dans la cour, mais également regarder de conserve avec les policiers les portables saisis sur les antifascistes. Un des policiers les plus gradés prenait des photos des antifascistes avec son portable personnel puis les montrait aux membres du groupe de B&H. Tous les antifascistes ont eu droit à un contrôle d'identité, ont été fouillés et filmés. Treize personnes ont été récupérées et emmenées à l'intérieur du poste, prises au hasard, et qui semblaient plus suspectes que les autres pour les raisons suivantes : ils voulaient que leurs droits soient respectés et l'exigeaient de manière bruyante, avaient des gazeuses au poivre, ou étaient en possession des banderoles antifascistes.
Le reste des personnes arrêtées a été accusé de refus de dispersion malgré les exigences de la police et ont été verbalisés pour cela. Certains ont refusé les amendes parce que personne n'avait exigé qu'ils se dispersent au cours d'une manifestation légale et que de toute manière, la police bloquant tous les accès il était impossible quoi qu'il en soit de se disperser. Au poste, les PV de fouille et d'arrestation des treize antifascistes ont été rédigés. Tous ont été incarcérés et interrogés le jour suivant.
Ils ont été inculpés de participation à un affrontement sur la voie publique et relâchés après paiement de cautions de différents montants. Le procureur les a également placé sous surveillance policière.
Un soutien financier est nécessaire. Les charges retenues contre les antifascistes nécessitent des ressources pour payer la défense. Comme ils sont treize (!) et que les conséquences pourraient être très lourdes (puisque les faits sont passibles de 8 ans d'emprisonnement), nous devons récupérer un montant considérable. Nous comptons sur la solidarité des toute personne soutenant nos activités. De cette manière nous pourront également démontrer à quel point nous sommes nombreux et forts et renforcer activement le mouvement antifasciste. Organisez des concerts de soutien, des évènements, des fêtes ou tout ce qui peut vous passer par la tête !
Les fonds peuvent être transférés sur le compte ci-dessous :
BZWBK SA 50 1090 1447 0000 0001 0910 8536
Stowarzyszenie Inicjatyw Spolecznych
Ulica, ul. Pulaskiego 21a, Poznan, POLAND
SWIFT:WBK PPL PP
Nom du transfert : "pomoc prawna"
source
Au nom des personnes accusées, merci beaucoup pour votre aide.
Antifa -Pologne
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