26/03/2009
24/03/2009
Manifestation contre le G20 : Il faut en finir avec le capitalisme !
Présidents et chefs de gouvernement, « experts » et banquiers, ils seront nombreux à Londres le 2 avril pour le sommet du G20. Officiellement, ils s’y retrouveront pour coordonner leurs politiques en matière de crise.
Jusqu’à présent, partout leur politique en la matière s’est résumée à sauver les banques et certaines industries, en puisant dans les caisses des Etats ; leur formule se réduit à : « socialisons les pertes et privatisons les profits »… Ils se retrouveront tous à Londres pour coordonner cette politique d’aide aux banques et aux actionnaires, pour relancer les profits aux dépens des travailleurs et au mépris de l’environnement, pour réorganiser leur mainmise sur les marchés et les matières premières, et non pour combattre les effets de la crise sur les conditions de vie des populations !
Et pour cause ! Celle-ci est justement le propre du capitalisme, du transfert constant de richesses du Travail vers le Capital. En Suisse en 1980, 60% de la richesse produite revenait à celles et ceux qui travaillent, sous forme de salaires, de prestations sociales, de retraites, d’écoles, d’hôpitaux... Aujourd’hui, cette part a diminué à un petit 51%.
Ces 30 dernières années une partie de plus en plus importante de la richesse produite a donc été détournée de la satisfaction des besoins de la majorité de la population vers les porte-monnaie d’une poignée d’actionnaires ! Ce sont ces capitaux devenus surabondants et de plus en plus difficiles à rentabiliser qui sont une des causes de la crise actuelle. Malgré cela, ce sont les banquiers et les actionnaires que l’on récompense, tandis que les habitants sont chassés de leurs logements, que les salaires et les retraites sont amputés, que des millions de travailleurs sont licenciés. Par exemple, aux Etats-Unis plus de 650’000 emplois ont été biffés durant le seul mois de février 2009 !
Au Nord comme au Sud : construire des alternatives par en bas !
Le capitalisme, c’est ça ! C’est pour l’adapter à la nouvelle réalité mondiale, pour y fixer leurs priorités et leurs droits de préséance, notamment le sauvetage de leurs banques aux dépens du bien être des populations, qu’ils se réunissent à Londres, et certainement pas pour combattre le chômage ou la faim qui frappe un milliard d’êtres humains, pour améliorer les conditions de vie de la majorité des populations, ni pour prendre des mesures efficaces contre les émissions de gaz à effet de serre, pour répartir équitablement l’eau potable, pour préserver les poumons de la planète que sont les forêts !
Tout au plus, ce sont des mesures partielles contre les paradis fiscaux qu’ils pourraient prendre. Or, le secret bancaire, il faut l’abolir totalement, partout dans le monde, car les paradis fiscaux sont des moyens de soustraire aux communautés une partie supplémentaires des richesses qu’elles produisent pour la transmettre à une poignée de banquiers et d’actionnaires.
Aujourd’hui, devant les pressions internationales, les banquiers suisses abandonnent une partie de leur secret bancaire. Il ne faudra pas pour autant qu’ils essaient de nous en faire payer les frais, en licenciant, en réduisant les salaires et leur contribution fiscale !
En Guadeloupe ils ont montré que c’est possible !
Les politiques fomentées par les dominants ne sont pas une fatalité ! L’année passée, à Bellinzona, c’est grâce à 33 jours de grève que les travailleurs de CFF Cargo ont fait reculer les managers. Plus récemment, durant quarante-six jours, la jeunesse, les travailleuses et travailleurs de Guadeloupe ont montré, concrètement, par la grève générale, par leurs actions et leur unité, que les intérêts de celles et ceux qui n’ont que leur salaire -et parfois même pas- pour vivre peuvent être imposés.
Le 28 mars, aux quatre coins du monde, l’esprit de cette grève va inspirer la mobilisation. Dans de nombreuses villes, des manifestations montreront notre détermination de ne pas accepter les politiques du G20.
En Suisse aussi, c’est à l’unisson avec des dizaines de milliers de manifestant.e.s partout dans le monde, que nous serons dans la rue. Pour y affirmer clair et fort que :
nous ferons tout pour ne pas payer la crise du capitalisme
et que
c’est avec le capitalisme qu’il faut en finir parce que c’est pour répondre à nos besoins qu’il faut produire, pas pour leurs profits !
Toutes et tous à la manifestation le samedi 28 mars à Genève, départ, 14 heures depuis le parc des Cropettes, derrière la gare
17/03/2009
PENSE BÊTE JURIDIQUE
CONTRE-SOMMET DE L'OTAN – 2009
* Avant, pendant, après la manif : Reste en groupe, Ne reste jamais seulE !
* N'oublie pas d'avoir toujours sur toi : Carte d'identité / Titres de séjour / Carte téléphonique / Papier&Stylo / Lunettes (plutôt que verres de contacts) / Tes médicaments si nécessaire.
* Laisse à quelqu’un ton nom, prénom et date de naissance, et crie-le à quelqu’un en cas d'arrestation.
* Écris-toi sur le bras le numéro de la Legal Team.
* N'emmène pas d'appareil photo/caméra : Des équipes se chargent déjà de couvrir la manif.
* Évite de prendre ton téléphone plein de contacts et de photos : Merci pour tes camarades !
* Tout produits qui modifient le comportement (alcool, drogues…) et couteaux ou toute arme par «destination» sont des facteurs aggravants en cas d'arrestation bien sûr.
* Emmène un foulard ou de quoi cacher ton visage tout au long de la manif ou à proximité d'actions particulières : Ce n'est pas formellement interdit en France.
* Apprend à reconnaître les différents types de flics, en uniforme ou non. Tu peux repérer ceux en civils souvent groupés en début de manif un peu en retrait. Les gardes mobiles de la gendarmerie ont le numéro de leur unité dans le dos, du type 1A, 3B... .
* Sache qu'un service spécial de la police (non pas des RG) a été créé récemment pour infiltrer les groupes de manière affinitaire.
* N'oublie jamais que les flics en civil sont extrêmement nombreux : Ne parle jamais de tes exploits en pleine rue, et évite de prononcer des noms.
* Ne donne pas d'autocollants ou de tracts de ton orga à n'importe qui. Les flics n’ont pas le droit de te demander de retirer un autocollant collé sur toi, idem pour un drapeau ou une banderole.
* En cas de gros mouvement, de répression violente ou autres : Garde toujours ton sang-froid, prend le temps d'observer la situation, et réagis vite.
* Si la police tente de cibler unE manifestantE, arrêtez-vous net et formez une chaîne humaine, restez solidaire : Ainsi, beaucoup de répressions violentes ont pu être évitées, et des blessés évacués.
* Protège les blesséEs, et essaye d'appeler la Medical Team.
*Si tu es arrêtéE : Reste calme et poliE, les flics accusent très facilement du délit «d’outrage et rébellion»...
LA LEGAL TEAM :
Durant ce contre-sommet, la plupart des avocats commis d'office seront des avocats de la Legal Team, et seront en lien permanent avec la Legal Team, alors :
* Si tu es arrêtéE, et misE en garde à vue, tu ne pourras pas contacter la Legal Team, tu devras demander « l'avocat commis d'office ».
* Si tu es présentéE devant un juge après ta GAV, demande à l'avocat commis d'office s'il fait bien parti de la Legal Team : Sinon, dis-lui que tu veux avoir un avocat de la Legal Team.
* Si tu es témoin d'une arrestation, transmet au plus vite à la Legal Team : Nom de la personne/Lieu/Nombre des interpellés/Type de service de police/nombre des flics. Décris au mieux ce qu'il s'est passé, n'hésite pas à le mettre sur papier. Ce témoignage important n’est destiné qu’à la Légal Team, dans le cas contraire, tu le gardes soigneusement !
* Si tu viens d'être relâchéE, préviens rapidement la Legal Team et produit un témoignage le plus précis possible.
LE CONTRÔLE D'IDENTITÉ / FOUILLE DE VÉHICULE :
* Lors du contrôle d'identité, tu as le droit de communiquer avec les personnes autour de toi et de leur demander de prévenir et d'être témoin, ou de téléphoner pour prévenir tes proches «de ton retard».
* Une «palpation de sécurité» peut être pratiquée : C'est une simple recherche externe sur les vêtements (pas de fouille, ni d'attouchement).
* Les flics ont le droit de fouiller un véhicule (autre que d'habitation). Le véhicule peut être immobilisé 30min.
* Le Procès Verbal d’interpellation (PV) : Si tu as été maltraitéE, fais le figurer sur le PV. Ne signe que si tu es d’accord avec ce qui est écrit. Sinon, rajoute ce qui manque et met un trait à la fin s’il reste du blanc sur la page. Si tu n'es pas d'accord avec ce qui est écrit : Ne signe pas ! Et dans tous les cas, demande une copie du PV !
* Si les flics ne sont pas «satisfaits» des papiers présentés, ils peuvent t'emmener pour une «vérification d'identité»
LA VÉRIFICATION D'IDENTITÉ :
* Elle ne peut pas durer plus de 4h à partir du début du contrôle.
* Dès le début de la vérification, les flics doivent te proposer de faire prévenir la personne de ton choix; et t'informer de ton droit à faire aviser le Procureur de la République.
* Ne dis rien d'autre que ton identité, tu n'as pas à répondre à d'autres questions, réponds simplement « Je n'ai rien à déclarer ».
* Procès Verbal : Même conseils que pour le contrôle. Ajoutes-y toujours toutes violences des flics durant le contrôle/le transport/le passage au poste.
* Si tu donnes une identité inexacte ou si tu refuses de donner ton identité : Les flics peuvent prendre empreintes et photos. Si tu refuses, cela peut te coûter 3 mois de prison et 3750€.
* Après 4h soit tu es relâchéE, soit tu es misE en garde à vue.
LA GARDE A VUE (GAV) :
* Tu es misE en GAV s'il existe “une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner que tu as commis ou tenté de commettre une infraction”.
* Cela permet de t'interroger, de t'empêcher de communiquer avec d'autres, d'approfondir les éléments qu'ils possèdent contre toi.
* Durée : À partir du moment de l’interpellation ou du début du contrôle d'identité, la GAV peut durer 24 heures renouvelable 24h, elle peut aller ensuite jusqu'à 96h pour «bande organisée» et jusqu'à 144h pour «terrorisme».
* Dès le début, tu dois avoir un interprète si nécessaire, et être informéE de tes droits : L'infraction reprochée, le droit de prévenir un membre de ta famille, de contacter un avocat et de voir un médecin. Demande à prévenir un proche. Seul le procureur peut le refuser.
* Dès la première heure, tu as le droit de voir un médecin et un avocat, et de les revoir une seconde fois après la 24ème heure si ta GAV est renouvelée. Il faut le demander au flic présent.
* Demande à t'entretenir avec un avocat.
* Après avoir donné ton état civil (nom, prénom, date et lieu de naissance), tu as le droit de te taire ou de dire juste «Je n'ai rien à déclarer». Parler, même peu, est risqué et peut être préjudiciable pour toi et pour les autres personnes que tu cites.
* Nous te conseillons de ne pas répondre avant de voir ton avocat.
* La fouille à corps de la GAV implique une mise à nue par un agent du même sexe. S'il y a plus d'investigations corporelles, seul un médecin a le droit de le faire.
* Le prélèvement ADN (frottement de l'intérieur de la joue à l'aide d'un bâtonnet ou en crachant sur un buvard) : Il ne peut pas être fait sans ton accord. Si tu es arrêtéE simplement pour « outrage et rébellion », les flics n'ont pas le droit de prélever ton ADN.
Refuser ce fichage est possible (voire conseillé !) mais c'est un délit. Les flics peuvent quand même relever l'ADN sur ce qui est «détaché du corps» (mégot, cheveux...).Et tu seras quand même poursuivi. Sache que refuser ce prélèvement est un acte militant contre le fichage.
*Pendant toute la GAV, essaye de garder la tête froide face aux pressions physiques et psychologiques des flics : Brutalité, menaces, intimidations, humiliations, copinage, etc.
A LA FIN DE LA GAV :
* Si tu es libre : Pour le PV de fin de GAV, mêmes conseils que pour le contrôle d’identité. Il valide les conditions de la GAV selon les flics. Il est déconseillé de le signer en cas de poursuite. Cela peut gêner ton avocat pour ta défense.
* Le procureur décide des suites à donner ou non. S'il y a des suites, il peut décider soit :
- de poursuivre l'enquête : tu vas être présentéE au juge d'instruction ;
- de te faire juger ultérieurement : tu recevras une convocation, soit remise par un flic à la sortie de la GAV, soit plus tard chez toi ;
- de te faire passer en comparution immédiate : tu vas être emmenéE au tribunal.
* IMPORTANT : Si tu es présentéE à un juge à la fin de la GAV (juge d'instruction, comparution immédiate), accepte d'être assistéE d'un avocat : Tu peux choisir un avocat ou demander à avoir un avocat commis d'office ; dans ce dernier cas, assures toi auprès de lui qu'il est bien un avocat de la Legal team.
* Tu peux refuser la comparution immédiate : Préparer sa défense avec son avocat est toujours préférable, même si tu risques de la prison préventive. Parles-en avec ton avocat.
* Si tu as des faibles revenus, tu bénéficieras d'une Aide Juridictionnelle totale. 3
POUR LES NON-EUROPÉENS :
* Tu peux faire l'objet «d'une mesure de reconduite à la frontière» et d'une rétention administrative pendant 48h.
* Tu peux faire un recours contre les deux décisions mais tu restes pendant ce temps en rétention.
* Tu as le droit de demander l’assistance d’un médecin, d’un avocat, d'un interprète et de communiquer avec ton consulat et avec une personne de ton choix : demande à cette personne d'appeler la Legal Team, ou appelle-la toi-même.
* La rétention administrative peut être prolongée, par un juge, de 15 jours, renouvelable 1 fois. Tu as le droit de faire appel contre la décision du juge de prolonger la durée de rétention.
* Demande à rencontrer la personne de permanence de la CIMADE au plus vite : Cette association pourra t'aider, notamment à contester la décision de reconduite à la frontière et la rétention administrative.
* Comme en GAV, tu dois être bien traitéE en rétention : Ne subir aucune violence ni physique, ni morale.
EN CAS DE VIOLENCES POLICIÈRES :
* Pense à prendre des photos de tes blessures, etc.
* Garde tes habits tâchés de sang si c’est le cas ;
* Avec le médecin : (Si c'est aux urgences, ne dit rien sur les faits !)
- Fait établir un certificat médical aussi détaillé que possible : Vérifies qu'il comporte la description de toutes tes blessures et de tes plaintes.
- Demande toujours une Interruption Temporaire de Travail (ITT) même si tu ne travailles pas !
- Quand tu vois le médecin en GAV, fais-lui constater tes blessures. Si tu ne présentes aucune blessure au moment de l'examen, n'hésite pas à lui demander de le préciser dans le certificat, ce qui servira à prouver que tu as subi éventuellement des violences policières après, au cours de ta GAV.
* Tu peux porter plainte (c'est même conseillé !).
* Contacte un groupe anti-répression luttant contre les violences policières, contre le fichage, etc.
(SUR TOUS LES POINTS PRÉCÉDENTS, SUR LES VIOLENCES POLICIÈRES, ETC.),
NOUS TE CONSEILLONS DE CONSULTER LE GUIDE JURIDIQUE
DISPONIBLE SUR LES INFOPOINTS ET SUR LES SITE DES LEGAL TEAM.
legalteam-strasbourg@effraie.org
15/03/2009
compte rendu manifestation anti fascistes a maastricht
Les groupes fascistes et racistes ayant eu l’autorisation de manifester au centre de maastricht, des groupes antifascistes venant de plein de recoins différents se sont unis pour ne pas laisser passer ça.
Sachant que la pluspart des grandes dictatures nationalistes de la période contemporaine et moderne se sont mises en place grace au systeme démocratique, nous n’avons pas voulu laisser les rues de maastricht aux fachos. Ce premier mars nous étions 300 à s’être fixé rendez-vous la ou les flics avaient donné l’autorisation aux antifascistes ; hors du centre, de l’autre coté de la rivière.
ça commençait plutôt mal avec des contrôles inopinés sur l’autoroute vers maastricht : contrôle du bus venant de gand (avec retour à la frontière pour ceux qui n’avaient pas leurs papiers), contrôles de voitures avec activistes...
Rendez-vous au bord de la rive. On a bougé dans les rues de la ville suivant le parcours officiellement et gracieusement octroyés par les belles autorités de maastricht pour ensuite tenter de passer le pont jusque l’autre coté de la rive. Les flics ne nous ont bien entendu pas laissé faire mais certains ont quand même pu se venger des collabo : destruction et tags de deux fourgons de flics. Pour ce groupe la fin de parcours est proche, finissant par être entouré par les flics restant ainsi bloqués 1h30. Bilan : quelques points de suture à une freedom fighter et une arrestation.
En même temps, pendant que certains se sont fait fendre la tête par les matraques des flics et qu’une mini-confrontation flics/antifascistes avait lieu, d’autres groupes se sont organisés pour attaquer les fachos.
Première attaque, plutôt douce avec le blocage du parcours des facho’s qui a fait l’objet de l’intervention des flics toujours protecteurs du fascisme et de sa liberté d’expression. Deuxième attaque, apparemment des hooligans antifas motivés qui ont de nouveau bloqué et attaqué les fachos.
Troisiemme attaque, des jeunes de quartier cassent les vitres des bus des fachos.
Voila pour la petite histoire, entretemps nouveau rendez vous à leuven le 26/03 la où le voorpost et autres militants fachos se retrouvent pour propager leur venin.
NO PASSARAN !! ALERTA ALERTA ANTIFACISTA !!!!!! NO BORDER NO NATION STOP DEPORTATION !!!!!!!!!
images de la manif antifa :
source : http://lille.indymedia.org/
12/03/2009
09/03/2009
Documentaire : Antifasciste Attitude
Antifasciste attitude est le premier documentaire sur le mouvement antifasciste russe et tourné et monté par leur soin. Dans cette vidéo les intervenants sont aussi bien des antifascistes modérés de partis que des antifascistes radicaux et anarchistes, toutes et tous viennant de 3 villes, moscou, st peterbourg et Irkutsk.
Ce documentaire est en hommage à tous les camarades assassinés (notemment Stanislav Markelov, assassiné à moscou le 19 janvier) par les nazis
pour voir en ligne (vo sst anglais)
http://www.youtube.com/view_play_list?p=DF54F234043291F3
Pour telecharger en torrent
http://onebigtorrent.org/torrents/4583/Antifascist-Voice
pour telecharger, mais attention ca rame (vo, sst en dessous a telecharger)
http://narod.ru/disk/4643088000/Antifascist.Attitude.Russia.XviD.avi.html
OU
http://uloz.to/1400479/detiba.part1.rar
http://uloz.to/1400487/detiba.part2.rar
http://uloz.to/1400512/detiba.part3.rar
http://uloz.to/1400526/detiba.part4.rar
http://uloz.to/1400544/detiba.part5.rar
http://uloz.to/1400560/detiba.part6.rar
http://uloz.to/1400569/detiba.part7.rar
telecharger les sous titres
http://aprojekt.informe.com/forum/download.php?id=40
07/03/2009
Faisons du sommet de l'Otan un désastre !
Faisons du sommet de l'Otan un désastre !
Ils parlent de sécurité et d'humanité, mais leurs politiques ont pour conséquences guerre, torture, et militarisation globale. Début avril 2009, l’Otan va fêter ses 60 ans à Strasbourg et Baden-Baden. L'Otan envisage de plébisciter son nouveau concept stratégique, qui sert, encore plus que l’ancien, à maintenir l’injustice de l’ordre économique mondial, et qui tente, grâce à sa puissance militaire, de s’assurer l’accès aux réserves en matières premières et en ressources énergétiques. Pour cela, ni les "guerres préventives", ni l'utilisation d'armes nucléaires ne sont exclues. Avec l’installation du système de défense antimissiles en Pologne et en République Tchèque, la vieille stratégie de l’Otan, datant de la guerre froide, de bloc de confrontation, a été remise au goût du jour. On a pu récemment en mesurer les conséquences en Géorgie. La militarisation de l’Union européenne n’est pas une alternative à l’Otan, c'est également une dangereuse aberration.
Les membres de l’Otan, et en premier lieu les Etats-Unis, font toujours la guerre à l’Irak. L'Allemagne, avec sa base militaire américaine à Ramstein, est la plaque tournante logistique des actions militaires. Le fait que l’approche de l’alliance en Afghanistan soit de plus en plus agressive montre très distinctement ce que produisent les troupes d’occupation : elles brutalisent une société, provoquent plus de misère, plus de morts dans les bombardements... C'est une évidence que malgré le changement de président aux Etats-Unis, la pression sur l'Allemagne pour qu'elle envoie davantage de soldats en Afghanistan, augmentera. La France a déjà largement obtempéré et prévoit de continuer d'alimenter, à travers l'Otan, les besoins de la politique impérialiste des Etats-Unis.
La "guerre contre la terreur" ne se fait pas uniquement en Afghanistan, mais aussi chez nous. Partout, les guerres sont prétexte à "réformer" les libertés individuelles et vident de plus en plus les constitutions de leur sens. Les soi-disant besoins en "lois sécuritaires" limitent ou annulent les droits fondamentaux...légalisent l’enregistrement des données personnelles, l’espionnage des ordinateurs privés et une surveillance omniprésente. Au fur et à mesure, la société s'habitue à une plus grande collaboration entre le secteur civil et le secteur militaire, cela a été clairement démontré à Heiligendamm, où l’armée allemande était présente pendant le sommet du G8. L’armée allemande s’impose dans tous les secteurs civils, que ce soit les institutions, les organismes ou les associations, en ancrant sa pensée militaire dans la société. Promesses solennelles publiques, concerts militaires, tentatives de recrutement dans les agences pour l’emploi, visites dans les écoles et collaboration avec des associations et des communes, tout ça se fait dans le but de faire apparaître les métiers militaires comme une nouvelle normalité.
Cette année les chefs de l’Otan commenceront leur grand spectacle militaire à Baden-Baden par un banquet, suivi d'une visite à l'opéra. Une excellente opportunité de cracher dans leur soupe et de leur taper sur les nerfs jusqu'à ce qu’ils en perdent l'appétit. Le choix de la ville de Baden-Baden, avec ses magasins de luxe, ses nombreux hôtels cinq étoiles, ses spacieuses salles de conférence et également ses stations de radio et de télévision, en dit long. C'est également révélateur des tactiques policières : héberger sur place une grande partie des délégations afin de les protéger de toute contestation en les maintenant dans un seul lieu facile à fermer au public. De plus, la police pense que la vallée d’Oosbach peut être aisément verrouillée et offre donc des possibilités de protéger le sommet des opposantEs.
On les laissera pas passer !
Nous voulons leur rendre la pareille et ne les laisseront même pas commencer leur sommet ! Car la police et les organisateurs ont un problème : ils doivent respecter un programme minuté... Mais nombre des différentes délégations arriveront à la dernière minute du sommet du G20 à Londres, sommet qui aura également été hanté par une forte contestation.
Un tel spectacle de militaires et de politiques en tenues a besoin de préparation et de logistique. Pour Baden-Baden seulement, on attend 2000 déléguéEs, qui devront tous passer par la ville à un moment, et il n'y a que deux routes qui sont considérées comme le permettant. On peut être sûr qu’il n'y aura pas uniquement des centaines ou des milliers de manifestantEs qui embouteilleront le chemin, il y aura aussi la police et tous ses véhicules, ses canons à eau, qui pour contrôler la zone, sera sur son propre chemin. Aidons-les à fermer Baden-Baden... Nous devrons juste arriver assez tôt pour ralentir leurs préparatifs, être bien renseignés (sur les itinéraires peu fréquentés, les lieux de réunion, les hôtels etc.) et bien coordonnés. Ce serait mieux si les groupes pouvaient dès maintenant participer à la préparation de ces actions. Il y a eu des réunions d'organisation et de coordination au meeting Dissent! et à la conférence international d’action à Strasbourg. Pour l'état actuel de la préparation et pour vous tenir au courant de ce qui se prépare dans votre région/ville, vous pouvez écrire à :
block-baden-baden@riseup.net
Le jour du sommet il est prévu un point d’information avec un ravitaillement de base, de l’assistance juridique et des équipes d'aide médicale près de la gare à Baden-Baden, où l'on pourra discuter de la situation, à l’abri. Il y aura une manifestation qui ira du Centre d’Information au lieu du sommet. Elle sera déclarée sur une des routes possibles, à partir de 6 h. Pour que toutEs les activistes puissent participer aux actions à Strasbourg, les rassemblements seront terminé à 22 heures. Il y aura quelques navettes organisées pour les trajets Strasbourg/Baden-Baden.
De plus, les differentEs contestataires seront enchantéEs d'apprendre qu'il y a des actions indépendantes qui seront menées à Baden-Baden et dans les environs du sommet, par exemple à l'hôtel Bühler Höhe ... où il est possible d' harceler les délégations.
A travers ces contestations et ces luttes, nous voulons montrer notre rejet de la politique misanthropique de l'Otan
Nous nous réjouissons de vous voir arriver !!
... quelques personnes sous la neige ...
Réunion de préparation des actions du vendredi 3 avril : RDV le 7 mars à Karlsruhe à 14h au Planwirtschaft, Werderstraße 28, 76137 Karlsruhe
www.block-baden-baden.int.tc
www.dissent.fr
06/03/2009
04/03/2009
Rassemblement vendredi 6 mars 2009 pour la libération de Julien Coupat
Rassemblement vendredi 6 mars 2009 pour la libération de Julien Coupat. Rendez-vous à 14H devant la chambre de l’instruction, esc A, au Tribunal de Grande Instance de Paris (M°cité).
Ce vendredi 6 mars, après un nouveau rejet de la demande de mise ne liberté de Julien Coupat par le Juge des Libertés (alors qu’un autre Juge des libertés, dessaisis depuis, l’avait jugé libérable le 19 décembre 2008), la cour d’appel devra déterminer si ce rejet est fondé.
Force est de constater que le dossier des mis en examens dans l’affaire dite « des sabotages de la SNCF » n’a cessé depuis novembre de se dégonfler, que les détenus ont été un à un libérés sans que jamais un seul nouvel élément à charge ne soit porté à la connaissance de la défense et a fortiori du public.
Julien Coupat est le dernier des neuf mis en examen dans cette affaire à être encore en « détention préventive », sous le chef d’inculpation de « direction d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste ». Ce chef d’inculpation relève du régime « criminel » et l’expose à une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
Nous considérons que les pouvoirs publics et l’institution judiciaire cherchent à ne pas perdre la face en reportant tout leur acharnement sur une figure de « chef » qu’ils ont eux-mêmes monté de toutes pièces. Nous appelons donc à un rassemblement pour exiger la libération de Julien et la fin d’un feuilleton politico judiciaire qui n’a que trop duré.
Comité Invisible, l'insurrection qui vient
Voici le texte intégral de cette ouvrage "l'insurrection qui vient", vous pouvez le télécharger avec le lien ci dessous ou le commander aux éditions "la fabrique"
Sommaire
Sous quelque angle…
Premier cercle
Deuxième cercle
Troisième cercle
Quatrième cercle
Cinquième cercle
Sixième cercle
Septième cercle
En route !
Se trouver
S’organiser
Insurrection
Sous quelque angle qu’on le prenne, le présent est sans issue. Ce n’est pas la moindre de ses vertus. À ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir des solutions sont démentis dans l’heure. C’est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. « Le futur n’a plus d’avenir » est la sagesse d’une époque qui en est arrivée, sous ses airs d’extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks.
La sphère de la représentation politique se clôt. De gauche à droite, c’est le même néant qui prend des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes têtes de gondole qui échangent leurs discours d’après les dernières trouvailles du service communication. Ceux qui votent encore donnent l’impression de n’avoir plus d’autre intention que de faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation. On commence à deviner que c’est en fait contre le vote lui-même que l’on continue de voter. Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur de la situation. Dans son silence même, la population semble infiniment plus adulte que tous les pantins qui se chamaillent pour la gouverner. N’importe quel chibani de Belleville est plus sage dans ses paroles qu’aucun de nos soi-disant dirigeants dans toutes ses déclarations. Le couvercle de la marmite sociale se referme à triple cran tandis qu’à l’intérieur la pression ne cesse de monter. Parti d’Argentine, le spectre du Que se vayan todos ! commence à sérieusement hanter les têtes dirigeantes.
L’incendie de novembre 2005 n’en finit plus de projeter son ombre sur toutes les consciences. Ces premiers feux de joie sont le baptême d’une décennie pleine de promesses. Le conte médiatique des banlieues-contre-la-République, s’il ne manque pas d’efficacité, manque la vérité. Des foyers ont pris jusque dans les centres-villes, qui ont été méthodiquement tus. Des rues entières de Barcelone ont brûlé en solidarité, sans que nul n’en sache rien que leurs habitants. Et il n’est même pas vrai que le pays ait depuis lors cessé de flamber. On trouve parmi les inculpés toutes sortes de profils que n’unifie guère que la haine de la société existante, et non l’appartenance de classe, de race ou de quartier. L’inédit ne réside pas dans une « révolte des banlieues » qui n’était déjà pas nouvelle en 1980, mais dans la rupture avec ses formes établies. Les assaillants n’écoutent plus personne, ni les grands frères ni l’association locale qui devrait gérer le retour à la normale. Aucun SOS Racisme ne pourra plonger ses racines cancéreuses dans cet événement- là, à quoi seules la fatigue, la falsification et l’omertà médiatiques ont pu feindre de mettre un terme. Toute cette série de frappes nocturnes, d’attaques anonymes, de destructions sans phrases a eu le mérite d’ouvrir à son maximum la béance entre la politique et le politique. Nul ne peut honnêtement nier la charge d’évidence de cet assaut qui ne formulait aucune revendication, aucun message autre que de menace ; qui n’avait que faire de la politique. Il faut être aveugle pour ne pas voir tout ce qu’il y a de purement politique dans cette négation résolue de la politique ; ou ne rien connaître aux mouvements autonomes de la jeunesse depuis trente ans. On a brûlé en enfants perdus les premiers bibelots d’une société qui ne mérite pas plus d’égards que les monuments de Paris à la fin de la Semaine sanglante, et qui le sait.
Il n’y aura pas de solution sociale à la situation présente. D’abord parce que le vague agrégat de milieux, d’institutions et de bulles individuelles que l’on appelle par antiphrase « société » est sans consistance, ensuite parce qu’il n’y a plus de langage pour l’expérience commune. Et l’on ne partage pas des richesses si l’on ne partage pas un langage. Il a fallu un demi-siècle de lutte autour des Lumières pour fondre la possibilité de la Révolution française, et un siècle de lutte autour du travail pour accoucher du redoutable « État providence ». Les luttes créent le langage dans lequel se dit le nouvel ordre. Rien de semblable aujourd’hui. L’Europe est un continent désargenté qui va faire en cachette ses courses chez Lidl et voyage en low cost pour encore voyager. Aucun des « problèmes » qui se formulent dans le langage social n’y admet de résolution. La « question des retraites », celle de la « précarité », des « jeunes » et de leur « violence » ne peuvent que rester en suspens, pendant que l’on gère policièrement les passages à l’acte toujours plus saisissants qu’elles recouvrent. On n’arrivera pas à enchanter le fait de torcher à vil prix des vieillards abandonnés des leurs et qui n’ont rien à dire. Ceux qui ont trouvé dans les voies criminelles moins d’humiliation et plus de bénéfices que dans l’entretien de surfaces ne rendront pas leurs armes, et la prison ne leur inculquera pas l’amour de la société. La rage de jouir des hordes de retraités ne supportera pas à plat ventre des coupes sombres dans ses rentes mensuelles, et ne peut que s’exciter davantage devant le refus du travail d’une large fraction de la jeunesse. Pour finir, aucun revenu garanti accordé au lendemain d’un quasi-soulèvement ne posera les bases d’un nouveau New Deal, d’un nouveau pacte, d’une nouvelle paix. Le sentiment social s’est bien trop évaporé pour cela.
En fait de solution, la pression pour que rien ne se passe, et avec elle le quadrillage policier du territoire, ne vont cesser de s’accentuer. Le drone qui, de l’aveu même de la police, a survolé le 14 juillet dernier la Seine-Saint-Denis dessine le futur en couleurs plus franches que toutes les brumes humanistes. Que l’on ait pris le soin de préciser qu’il n’était pas armé énonce assez clairement dans quelle voie nous sommes engagés. Le territoire sera découpé en zones toujours plus étanches. Des autoroutes placées en bordure d’un « quartier sensible » font un mur invisible et tout à fait à même de le séparer des zones pavillonnaires. Quoi qu’en pensent les bonnes âmes républicaines, la gestion des quartiers « par communauté » est de notoriété la plus opérante. Les portions purement métropolitaines du territoire, les principaux centres-villes, mèneront dans une déconstruction toujours plus retorse, toujours plus sophistiquée, toujours plus éclatante, leur vie luxueuse. Elles éclaireront toute la planète de leur lumière de bordel pendant que les patrouilles de la BAC, de compagnies de sécurité privées, bref : les milices, se multiplieront à l’infini, tout en bénéficiant d’une couverture judiciaire toujours plus impudente.
L’impasse du présent, partout perceptible, est partout déniée. Jamais tant de psychologues, de sociologues et de littérateurs ne s’y seront employés, chacun dans son jargon spécial où la conclusion est spécialement manquante. Il suffit d’entendre les chants de l’époque, les bluettes de la « nouvelle chanson française » où la petite bourgeoisie dissèque ses états d’âme et les déclarations de guerre de la mafia K’1Fry, pour savoir qu’une coexistence cessera bientôt, qu’une décision est proche.
Ce livre est signé d’un nom de collectif imaginaire. Ses rédacteurs n’en sont pas les auteurs. Ils se sont contentés de mettre un peu d’ordre dans les lieux communs de l’époque, dans ce qui se murmure aux tables des bars, derrière la porte close des chambres à coucher. Ils n’ont fait que fixer les vérités nécessaires, celles dont le refoulement universel remplit les hôpitaux psychiatriques et les regards de peine. Ils se sont faits les scribes de la situation. C’est le privilège des circonstances radicales que la justesse y mène en bonne logique à la révolution. Il suffit de dire ce que l’on a sous les yeux et de ne pas éluder la conclusion. (...)
"Dans le métro, on ne trouve plus trace de l’écran de gêne qui entrave habituellement les gestes des passagers. Les inconnus se parlent, ils ne s’abordent plus. Une bande en conciliabule à l’angle d’une rue. Des rassemblements plus vastes sur les boulevards qui discutent gravement. Les assauts se répondent d’une ville à l’autre, d’un jour à l’autre. Une nouvelle caserne a été pillée puis brûlée. Les habitants d’un foyer expulsé ont cessé de tracter avec la mairie : ils l’habitent. Dans un accès de lucidité, un manager vient de refroidir, en pleine réunion, une poignée de collègues. Des fichiers contenant l’adresse personnelle de tous les policiers et gendarmes ainsi que des employés de l’administration pénitentiaire viennent de fuiter, entraînant une vague sans précédent de déménagements précipités. Dans l’ancienne épicerie-bar du village, on apporte l’excédent que l’on produit et l’on se procure ce qui nous manque. On s’y réunit aussi pour discuter de la situation générale et du matériel nécessaire pour l’atelier mécanique. La radio tient les insurgés informés du recul des forces gouvernementales. Une roquette vient d’éventrer l’enceinte de la prison de Clairvaux. Impossible de dire si c’est un mois ou des années qui se sont écoulés depuis que les « événements » ont commencé. Le Premier ministre a l’air bien seul avec ses appels au calme."