Samedi 15 janvier au soir, à Villeurbanne, avait lieu un concert de
soutien à la création d’un Centre Culturel et Social Populaire. Cette
initiative populaire a été la cible d'agressions de la part de nervis
d'extrême-droite.
Alors que le concert est une réussite, avec une participation importante
pour soutenir ce projet, plusieurs fachos sont repérés dans les rues
alentours par des personnes venant ou repartant du concert. Ce sont
d'abord plusieurs personnes qui sont violemment prises à partie sur le
trajet entre le métro et le lieu du concert (soit environ 800m).
Agressions clairement motivées par l’engagement politique des agressé-e-s,
comme en témoigne les insultes proférées par les fachos. Plusieurs
participant-e-s au concert, mis au courant, organisent alors des trajets
groupés pour assurer la sécurité et récupérer les individu-e-s isolé-e-s.
Peu avant minuit, alors que plusieurs personnes commençaient à quitter le
lieu pour prendre le dernier métro, un couple sur le chemin du retour est
pris dans un véritable guet-apens sur le parking du carrefour
Villeurbanne, à proximité de la station essence. Agressé-e-s car
identifié-e-s comme militant-e-s ou sympathisant-e-s du milieu libertaire
et antifasciste, ils ont subi un véritable lynchage, l'acharnement de
fascistes en nombre provoquant des blessures importantes, particulièrement
à la tête. Ils ont été rapidement pris en charge par les pompiers.
L'arrivée d'un groupe plus important de personnes revenant du concert a
permis de mettre en fuite les nervis d’extrême-droite. Les graves
blessures de nos camarades font qu’ils sont toujours hospitalisés à
l’heure d’écriture de ce texte (dimanche 16/01/2011 à 18h). Nous nous
inquiétons pour leur état de santé et les assurons de tout notre soutien.
Nous étions plusieurs milliers à manifester le 10 avril dernier dans les
rues de Lyon, pour pointer la recrudescence de la violence
d’extrême-droite à Lyon et affirmer un antifascisme sans concession. Notre
constat est toujours d’actualité aujourd’hui. Entre le laisser-faire des
pouvoirs publics et la popularisation du discours et des politiques
d’extrême-droite par l’actuel gouvernement, les fachos de toutes sortes
ont le vent en poupe et se sentent la capacité de menacer physiquement les
initiatives du mouvement social comme d’agresser des camarades dans la rue
en toute impunité.
Nous ne tolèrerons pas plus longtemps les exactions de quelques nervis
fascistes, et nous y opposerons tant sur le terrain politique que sur
celui de la sécurité de nos camarades, de nos lieux, de nos initiatives.
Nous affirmons, après l’agression de nos camarades plus que jamais, que
nous ne laisserons pas l’extrême-droite fascisante s’implanter à Lyon ou
ailleurs, que ce soit sous la forme de nervis agressifs ou de politique
xénophobe.
Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos !
Premiers signataires : CGA-Lyon, UD CNT 69, Les Voraces, Le Collectif Libertaire Antisexiste, le Centre Culturel et Social Populaire, FSE, OCL Lyon, UPC, La rafale, ...
soutien à la création d’un Centre Culturel et Social Populaire. Cette
initiative populaire a été la cible d'agressions de la part de nervis
d'extrême-droite.
Alors que le concert est une réussite, avec une participation importante
pour soutenir ce projet, plusieurs fachos sont repérés dans les rues
alentours par des personnes venant ou repartant du concert. Ce sont
d'abord plusieurs personnes qui sont violemment prises à partie sur le
trajet entre le métro et le lieu du concert (soit environ 800m).
Agressions clairement motivées par l’engagement politique des agressé-e-s,
comme en témoigne les insultes proférées par les fachos. Plusieurs
participant-e-s au concert, mis au courant, organisent alors des trajets
groupés pour assurer la sécurité et récupérer les individu-e-s isolé-e-s.
Peu avant minuit, alors que plusieurs personnes commençaient à quitter le
lieu pour prendre le dernier métro, un couple sur le chemin du retour est
pris dans un véritable guet-apens sur le parking du carrefour
Villeurbanne, à proximité de la station essence. Agressé-e-s car
identifié-e-s comme militant-e-s ou sympathisant-e-s du milieu libertaire
et antifasciste, ils ont subi un véritable lynchage, l'acharnement de
fascistes en nombre provoquant des blessures importantes, particulièrement
à la tête. Ils ont été rapidement pris en charge par les pompiers.
L'arrivée d'un groupe plus important de personnes revenant du concert a
permis de mettre en fuite les nervis d’extrême-droite. Les graves
blessures de nos camarades font qu’ils sont toujours hospitalisés à
l’heure d’écriture de ce texte (dimanche 16/01/2011 à 18h). Nous nous
inquiétons pour leur état de santé et les assurons de tout notre soutien.
Nous étions plusieurs milliers à manifester le 10 avril dernier dans les
rues de Lyon, pour pointer la recrudescence de la violence
d’extrême-droite à Lyon et affirmer un antifascisme sans concession. Notre
constat est toujours d’actualité aujourd’hui. Entre le laisser-faire des
pouvoirs publics et la popularisation du discours et des politiques
d’extrême-droite par l’actuel gouvernement, les fachos de toutes sortes
ont le vent en poupe et se sentent la capacité de menacer physiquement les
initiatives du mouvement social comme d’agresser des camarades dans la rue
en toute impunité.
Nous ne tolèrerons pas plus longtemps les exactions de quelques nervis
fascistes, et nous y opposerons tant sur le terrain politique que sur
celui de la sécurité de nos camarades, de nos lieux, de nos initiatives.
Nous affirmons, après l’agression de nos camarades plus que jamais, que
nous ne laisserons pas l’extrême-droite fascisante s’implanter à Lyon ou
ailleurs, que ce soit sous la forme de nervis agressifs ou de politique
xénophobe.
Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos !
Premiers signataires : CGA-Lyon, UD CNT 69, Les Voraces, Le Collectif Libertaire Antisexiste, le Centre Culturel et Social Populaire, FSE, OCL Lyon, UPC, La rafale, ...
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