Mardi 19 janvier, jour de commémoration internationale en hommage à toutes celles et tous ceux qui résistent au fascisme en Russie, les antifascistes radicaux français ont tenu à manifester leur soutien devant l'ambassade de Russie.
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Extrait :
Vania pour mémoire
(Interview du 29 septembre 2009)
Source : scalp/Reflex-es paris
Vania pour mémoire
Le 16 novembre dernier, Ivan Khutorskoy a été assassiné par balles à l’entrée de chez lui. On le connaissait mieux dans la scène antifa radicale en Russie sous le pseudo de Vania Kostolom : il avait 26 ans et participait entre autres activités militantes à l’organisation et à la sécu des concerts antifas. Vania était un redskin du RASH, proche des Moscow Trojan Skinheads, connu pour ses positions antiautoritaires. Pour tous ses amis, il est clair que Vania a été assassiné par des néonazis : son nom, son adresse et sa photo circulaient sur les sites des fachos, et il avait déjà fait l’objet de trois tentatives de meurtres depuis 2005.
Vania était quelqu’un de bien, de chaleureux et d’ouvert, toujours prêt à filer un coup de main aux copains ; il est resté fidèle à ses convictions jusqu’au bout.
« Nous devons montrer par l’exemple aux plus jeunes que nous pouvons être actifs, même dans notre pays totalitaire. Ce que je voudrais faire… Nous n’avons pas nos salles de concerts. Je voudrais que nous décidions nous-mêmes des prix à pratiquer, que nous assurions notre propre sécurité, que nous invitions les groupes que nous avons envie d’écouter. Je voudrais que les gens qui sont actifs au sein des mouvements punk, hardcore, skinhead le restent. Et pas seulement comme c’est dans la réalité. Je voudrais que les gens réfléchissent au lieu de se contenter de copier, je voudrais qu’ils comprennent ce qu’ils font et pour quoi ils le font. Nous ne pouvons pas nous arrêter. »
Vania était quelqu’un de bien, de chaleureux et d’ouvert, toujours prêt à filer un coup de main aux copains ; il est resté fidèle à ses convictions jusqu’au bout.
« Nous devons montrer par l’exemple aux plus jeunes que nous pouvons être actifs, même dans notre pays totalitaire. Ce que je voudrais faire… Nous n’avons pas nos salles de concerts. Je voudrais que nous décidions nous-mêmes des prix à pratiquer, que nous assurions notre propre sécurité, que nous invitions les groupes que nous avons envie d’écouter. Je voudrais que les gens qui sont actifs au sein des mouvements punk, hardcore, skinhead le restent. Et pas seulement comme c’est dans la réalité. Je voudrais que les gens réfléchissent au lieu de se contenter de copier, je voudrais qu’ils comprennent ce qu’ils font et pour quoi ils le font. Nous ne pouvons pas nous arrêter. »
(Interview du 29 septembre 2009)
Source : scalp/Reflex-es paris
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