Mercredi 2 décembre, au CSA X Rousse, Bouffe prix libre suivie d'une projecion du film EL DESPOJO.
A partir de 20H00, au 18 rue des Tables Claudiennes - 69001 X Rousse.
Depuis bientôt deux décennies, communautés et organisations Mapuche (peuple autochtone dont la population est estimée à environ 800.000 personnes et dont le territoire historique se trouve dans le sud du Chili et de l'Argentine) ont initié un nouveau cycle de revendication et de mobilisation afin de récupérer leur territoire et les droits civiques, politiques et sociaux qui y sont associés. Les actions de « récupération de terres » se sont souvent soldées par une répression policière entraînant des centaines d'arrestations, de blessés ainsi que l'assassinat par la police de plusieurs jeunes mapuche. Des dirigeants, militants et membres de communautés ont été condamnés lors de procès iniques, par des lois anti-terroristes datant de la dictature, à des peines de 5 à 10 ans de prison ferme pour des faits qu'ils récusent.
Suite aux nombreux rapports, dénonciations et rappels à l'ordre d'organismes des droits humains nationaux et internationaux, les gouvernements qui se sont succédés, et dernièrement celui dirigé par Michelle Bachelet, se sont vantés de mettre en place différents mécanismes législatifs et institutionnels en faveur des Mapuche. Outre le fait que ces différentes mesures sont contestées par les organisations indigènes qui n'ont été aucunement consultées et n'ont pas participé à leur élaboration, on constate que sur le terrain, les droits indigènes sont bafoués quotidiennement et la criminalisation des revendications des communautés est devenue une politique d'Etat, politique de stigmatisation de ceux/celles qui luttent et de criminalisation des mouvements sociaux. On dénombre une cinquantaine de prisonniers politiques Mapuche, dont certains se plaignent de violences, tortures et du manque de défense juridique, tandis que chaque semaine la police militaire réalise des opérations violentes au sein des communautés se
soldant par des enfants blessés et traumatisés, et par des arrestations et humiliations d'hommes et femmes.
Les quelques journalistes indépendants et documentaristes chiliens et étrangers qui se sont intéressés à ces situations ont également fait les frais de cette répression : menaces, confiscation du matériel de travail, perquisition de leur domicile (et de ceux de leurs familles), garde à vue certains affrontent aujourd'hui de lourd procès et des montages politico-judiciaires pouvant les condamner jusqu'à 15 ans de prison ferme. Toute personne non-mapuche sympathisant avec cette lutte est ainsi susceptible d'être accusée de mettre en péril l'Etat de droit.
A partir de 20H00, au 18 rue des Tables Claudiennes - 69001 X Rousse.
Depuis bientôt deux décennies, communautés et organisations Mapuche (peuple autochtone dont la population est estimée à environ 800.000 personnes et dont le territoire historique se trouve dans le sud du Chili et de l'Argentine) ont initié un nouveau cycle de revendication et de mobilisation afin de récupérer leur territoire et les droits civiques, politiques et sociaux qui y sont associés. Les actions de « récupération de terres » se sont souvent soldées par une répression policière entraînant des centaines d'arrestations, de blessés ainsi que l'assassinat par la police de plusieurs jeunes mapuche. Des dirigeants, militants et membres de communautés ont été condamnés lors de procès iniques, par des lois anti-terroristes datant de la dictature, à des peines de 5 à 10 ans de prison ferme pour des faits qu'ils récusent.
Suite aux nombreux rapports, dénonciations et rappels à l'ordre d'organismes des droits humains nationaux et internationaux, les gouvernements qui se sont succédés, et dernièrement celui dirigé par Michelle Bachelet, se sont vantés de mettre en place différents mécanismes législatifs et institutionnels en faveur des Mapuche. Outre le fait que ces différentes mesures sont contestées par les organisations indigènes qui n'ont été aucunement consultées et n'ont pas participé à leur élaboration, on constate que sur le terrain, les droits indigènes sont bafoués quotidiennement et la criminalisation des revendications des communautés est devenue une politique d'Etat, politique de stigmatisation de ceux/celles qui luttent et de criminalisation des mouvements sociaux. On dénombre une cinquantaine de prisonniers politiques Mapuche, dont certains se plaignent de violences, tortures et du manque de défense juridique, tandis que chaque semaine la police militaire réalise des opérations violentes au sein des communautés se
soldant par des enfants blessés et traumatisés, et par des arrestations et humiliations d'hommes et femmes.
Les quelques journalistes indépendants et documentaristes chiliens et étrangers qui se sont intéressés à ces situations ont également fait les frais de cette répression : menaces, confiscation du matériel de travail, perquisition de leur domicile (et de ceux de leurs familles), garde à vue certains affrontent aujourd'hui de lourd procès et des montages politico-judiciaires pouvant les condamner jusqu'à 15 ans de prison ferme. Toute personne non-mapuche sympathisant avec cette lutte est ainsi susceptible d'être accusée de mettre en péril l'Etat de droit.
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