Vengeance pour Umüt, vengeance permanente
Quand, pour une caisse volée, un de nos potes crève, exécuté d'une balle
dans la tête, au fond d'une souricière sans issue sur l'autoroute suisse
on voudrait nous voir silencieux, au pire, indignés d'une énième bavure.
Notre silence est une menace.
Là ou le bavardage des journalistes suisses est une insulte.
Qui pour sauver leur monde et leur schmit assassin, ont besoin de
construire une figure de grand bandit sur des jeunes de 18 piges.
Là ou le silence des médias et flics français est une lâcheté.
Ils se réjouissent que le boulot ait été fait
par leurs collègues, de l'autre côté de la frontière.
Ils baissent la tête et se chient dessus
que tout crame ici.
Il y a des morts qu'aucun deuil ne suffit à apaiser.
Il y a des moments ou les lignes de fractures se révèlent.
Entre les insoumis comme Umüt et les bons flics comme M. Lambert;
Entre ce monde, la vie, la vie de merde qu'il nous promet, le pouvoir et sa police
d'un côté et ce qui déborde, ceux qui ne marchent pas droit, de l'autre.
Nous ne pleurons pas "une bavure", "une regrettable erreur",
nous pleurons un ami, un frère, un voisin, un inconnu.
Parce qu'il y a d'autre Umüt et qu'il y en aura encore.
Parce qu'Umüt comme Bouna et Ziad, Lakamy et Moushin.
Parce que ce que nous vivons est constamment attaqué.
Qu'on se le dise,
nos cœurs sont ennemis, comme nos corps,
et ils le resteront
dans la tête, au fond d'une souricière sans issue sur l'autoroute suisse
on voudrait nous voir silencieux, au pire, indignés d'une énième bavure.
Notre silence est une menace.
Là ou le bavardage des journalistes suisses est une insulte.
Qui pour sauver leur monde et leur schmit assassin, ont besoin de
construire une figure de grand bandit sur des jeunes de 18 piges.
Là ou le silence des médias et flics français est une lâcheté.
Ils se réjouissent que le boulot ait été fait
par leurs collègues, de l'autre côté de la frontière.
Ils baissent la tête et se chient dessus
que tout crame ici.
Il y a des morts qu'aucun deuil ne suffit à apaiser.
Il y a des moments ou les lignes de fractures se révèlent.
Entre les insoumis comme Umüt et les bons flics comme M. Lambert;
Entre ce monde, la vie, la vie de merde qu'il nous promet, le pouvoir et sa police
d'un côté et ce qui déborde, ceux qui ne marchent pas droit, de l'autre.
Nous ne pleurons pas "une bavure", "une regrettable erreur",
nous pleurons un ami, un frère, un voisin, un inconnu.
Parce qu'il y a d'autre Umüt et qu'il y en aura encore.
Parce qu'Umüt comme Bouna et Ziad, Lakamy et Moushin.
Parce que ce que nous vivons est constamment attaqué.
Qu'on se le dise,
nos cœurs sont ennemis, comme nos corps,
et ils le resteront
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