18/02/2014

Solidarité AFA paris/banlieue avec les antifas lyonnais-es


Jeanne Cordelier et Mélusine Vertelune Ni silence, ni pardon. L’inceste : un viol institué

Parution : 12 février 2014 au Canada et vers le 20 mars en France
Préface de Marie-France Casalis cofondatrice du Collectif féministe contre le viol
• Des récits sur un sujet toujours mal connu, sur lequel il existe beaucoup de mythes : les agressions à caractère sexuel dans l’entourage familial.
• Comment surmonte-t-on les traumatismes de l’inceste ? Pourquoi doit-on briser le silence ?
• Les contradictions de certainEs anarchistes.
Près de 25 % des filles subissent une expérience à caractère sexuel avec un adulte avant l’âge de treize ans. Les deux tiers des victimes d’agressions sexuelles sont âgés de moins de dixhuit ans. Dans 98 % des cas, l’agresseur est de sexe masculin, mais plus de 20 % des agresseurs sont âgés de moins de dix-huit ans. Et notre société érotise outrageusement les filles, ce qui n’est pas sans conséquence.
Les récits de Jeanne Cordelier et de Mélusine Vertelune portent sur un type d’agression à caractère sexuel particulier, celui qui est défini comme incestueux. La fillette, qui en est victime, est complètement démunie, car une personne censée la protéger et l’aimer l’agresse, en fait son objet sexuel. La plupart du temps, la fillette se tait, par honte, par peur, par soumission à son entourage, parce qu’elle sait qu’elle ne sera pas crue. Et si elle parle, on la fait taire. Ainsi, en toute impunité se perpètrent des crimes aux conséquences dévastatrices sur les plans physique et psychologique.
Or, certaines, un jour, décident courageusement de briser le silence, un silence lourd, étouffant, accablant. Mélusine Vertelune nous raconte sans fard ce qui a été son calvaire quand son frère plus âgé l’a agressée à répétition pendant de nombreuses années. Il ne peut être alors question de pardon, mais de solidarité contre les dominants, les agresseurs, les criminels.
Sommaire
Préface
Marie-France Casalis, cofondatrice du Collectif féministe contre le viol
Première partie : Jeanne Cordelier
La Mort de Blanche-Neige, quelques extraits
Le Majeur droit
Chut, extraits de Premier Bal
Deuxième partie : Mélusine Vertelune
Avant-propos
Environ mille trois cents viols…
Postface : Viol, inceste et anarchisme
Annexes
* Collectif libertaire antisexiste (CLAS), Communiqué contre le viol
* Communiqué, les agresseurs
Les auteures :
* Jeanne Cordelier a publié de nombreux romans, dont La Dérobade, qui explorent, entre autres, les conséquences des agressions sexuelles dans l’enfance.
* Mélusine Vertelune brise enfin cette « véritable conspiration des oreilles bouchées », y compris dans le milieu dans lequel elle milite : l’anarchisme.
m.editeur@editionsm.info
www.editionsm.info/
Personne ressource : Richard Poulin
Parution : février-mars 2014
Prix : 12,95 $ ; 12 € | PDF 9,99 $
Pages : 112 ; format : 10,5 x 18 cm
ISBN : 978-2-923986-90-6
Collection : Militantismes

Source : http://collectif-libertaire-antisexiste.fr.nf/

Graffiti en soutien aux 2 camarades antifascistes lyonnais poignadés par des nazis


Samedi 19 avril Festival antifasciste grenoble 2


Manif antifa à Lyon, L’antifascisme, c’est l’affaire de toutes et tous

Vendredi 14 février, deux jeunes mineurs ont été attaqués à l’arme blanche dans le quartier Saint-Jean par des militants d’extrême-droite. L’escalade de la violence dans ce quartier depuis de nombreuses années et les nombreuses attaques fascistes à Lyon et en France doivent tous et toutes nous mobiliser pour démontrer que l’espace public n’appartient pas aux fascistes.

L’antifascisme, c’est l’affaire de toutes et tous



Après l’agres­sion au cou­teau à St Jean, appel à mani­fes­ta­tion contre le fas­cisme et ses vio­len­ces
Depuis plu­sieurs années, nous assis­tons à une aug­men­ta­tion des agres­sions graves com­mi­ses par des mili­tants d’extrême droite dans toute la France.
Assassinat de Clément Méric à Paris, atta­que à l’arme à feu à Clermont-Ferrand contre un concert de sou­tien aux sans papiers [1], atta­ques de bars et lieux asso­cia­tifs (le « vice et versa » à Lille [2], le « Buck Mulligan’s » à Tours [3]…), mili­tants et sim­ples citoyens pris pour cible pour leurs idées ou leur appa­rence phy­si­que.
Ces agres­sions s’ins­cri­vent dans un contexte de mobi­li­sa­tions réac­tion­nai­res (Manif pour tous, Jour de colère…) décom­plexant les dis­cours d’extrême droite. L’absence de réac­tion concrète des pou­voirs en place ont favo­risé un sen­ti­ment de légi­ti­mité et d’impu­nité à l’ori­gine de l’esca­lade de cette vio­lence.
Lyon n’échappe pas a ce cons­tat : agres­sion de 3 syn­di­ca­lis­tes à St Jean en 2010 ; ten­ta­tive de meur­tre à Villeurbanne ; pas­sage à tabac en bande, avec des barres de fer, d’un ancien mili­tant ; agres­sion phy­si­que d’une jour­na­liste ; agres­sion raciste d’un couple rue Duguesclin.
Vendredi 14 février, deux jeunes ont été poi­gnar­dés par des mili­tants d’extrême droite à St Jean. Cette agres­sion est la der­nière en date d’une longue série dans ce quar­tier. Des grou­pes d’extrême droite ten­tent depuis plu­sieurs années de semer la ter­reur dans celui-ci, qu’ils cher­chent à s’appro­prier. L’exem­ple le plus frap­pant étant l’exis­tence depuis 3 ans du local iden­ti­taire « La Traboule » Montée du Change.
Ces événements sont into­lé­ra­bles et nous dénon­çons la zone de non-droit qu’est devenu le quar­tier Saint Jean. La mairie et la pré­fec­ture res­tent sans réac­tion malgré le fait que nombre de col­lec­tifs et d’asso­cia­tions les aient aler­tés depuis plu­sieurs années.
  • Nous dénonçons l’absence de réaction concrète des pouvoirs publics.
  • Nous dénonçons la complaisance de certaines cours de justice envers les auteurs de ces violences.
  • Nous dénonçons les propos et les politiques racistes de l’État qui entretiennent ce climat nauséabond.

L’espace public n’appartient pas aux fascistes !
Reprenons la rue, reprenons nos quartiers !


MANIFESTATION SAMEDI 22 FEVRIER
14h PLACE DU PONT (Guillotière)

Premiers signa­tai­res : Alternative Libertaire-Lyon, Coordination des Groupes Anarchistes-Lyon, CGT Educ’Action, CGT Vinatier, Union dépar­te­men­tale CNT 69, COllectif Villeurbannais pour un Rassemblement Anticapitaliste, Génération Palestine, Groupe Antifasciste Lyon et Environ, IMPACT, Parti de Gauche 69 , Partizan Güney Fransa, Ras l’front, Solidaires 69....

Source : rebellyon

Deux personnes poignardées par des fascistes dans le Vieux Lyon

Ce vendredi 14 février, dans la soirée, deux jeunes militants ont été pris pour cibles par des nervis d’extrême-droite dans le vieux Lyon. Attaqués au couteau par les fascistes, les deux agressés ont été pris en charge à l’hôpital et sont hors de danger.

Article mis à jour régulièrement.
- Mise à jour le 17.02 - 15h50 : Appel à une mani­fes­ta­tion le 22 février à 14h. lire L’anti­fas­cisme, c’est l’affaire de toutes et tous
- Mise à jour le 15.02 - 13h30 :
Vendredi 14 février au soir, deux jeunes (mineurs) ont été poi­gnar­dés par des mili­tants d’extrême-droite dans le quar­tier de Saint Jean. Ils sont encore hos­pi­ta­li­sés. Malgré la gra­vité des faits, leur pro­nos­tic vital n’est heu­reu­se­ment pas engagé.
Cette agres­sion est la der­nière d’une longue série à Saint Jean. Des grou­pes d’extrême-droite ten­tent depuis plu­sieurs années de semer la ter­reur dans ce quar­tier, qu’ils cher­chent à s’appro­prier.
Cette situa­tion est inac­cep­ta­ble, une plainte va être dépo­sée afin que des pour­sui­tes judi­ciai­res soient enga­gées. Nous vous tien­drons au cou­rant de l’évolution de la santé des per­son­nes bles­sés.
Familles et ami-e-s des vic­ti­mes
Lyon le 15,02,2014

Source : rebellyon

12/02/2014

FIGHT NAZIS - FREE ANTIFA - Grafitti


Manifestation antifa / Paris - 09 février 2014


Fight fascism, figth racism, fight sexism !


Antifa


Détruisons la forteresse occident, ni patrie, ni frontière !


Rennes: nuit de rage contre le FN

À l’heure des comptes, il y aura bien — à côté des fascistes réfugiés derrière Twitter et le lot habituel d’amoureux de l’ordre, quelques candidats aux municipales et leurs partis pour pleurer misère sur les vitrines brisées de banques, d’assurances, d’agences immobilières, sur le début d’incendie du commissariat ou les pavés qui pleuvaient sur la flicaille.
À croire que la pire bourgeoisie financière, spéculative et immobilière, dont les enseignes qui colonisent le centre ville ont été prises pour cible ce soir, n’aurait pas un rôle déterminant dans la montée de l’extrême droite en France et en Europe…


Que les choses soient claires : lorsque la préfecture (PS) dépêche deux ou trois cent hommes et plusieurs canons à eaux pour assurer le service d’ordre d’un meeting FN et de leur local, alors qu’une municipalité accueille dans un haut lieu des luttes ouvrières un bureau politique des fascistes, ce n’est que le tarif minimum que de faire payer à coup de pavés ces ennemis des luttes pour leur accueil et leur défense physique des fascistes locaux.
Ce dispositif, de même que les arguments pathétiques invoqués par la mairie pour justifier la tenue du meeting, prouvent en tous cas un fait désormais inéluctable : le Front National fait partie intégrante de l’ordre républicain, et constitue sa facette la plus sécuritaire, post-coloniale, celle du charognard qui vient se nourrir des restes du mouvement ouvrier.
Il n’y a donc pour nous plus lieu d’attendre de solutions politiques d’une union sacrée ou d’un front républicain composé de partis et de groupes qui ont contribué par leur nullité, leur soumission ou leur soutien au capitalisme de crise, à créer les conditions idéales au développement des mouvements fascistes.
C’est à ce titre que nous nous revendiquons antifascistes, autonomes et révolutionnaires : nous n’entendons pas gérer la montée de l’extrême droite, nous entendons la combattre par tous les moyens et sous toutes ses formes.
À cet égard, nous ne laisserons pas le monopole de la violence politique aux bandes de skins et à la police, et nous appelons à se la réapproprier comme stratégie historique du mouvement ouvrier et révolutionnaire pour en refaire un outil de lutte parmi d’autres, sans diabolisation ni fétichisme.
Nous l’avions dit dans notre appel, le FN désormais conforme aux critères des partis bourgeois n’est que la partie institutionnelle d’un mouvement réactionnaire diffus, que nous devons combattre sur un spectre bien plus large : des milices de ratonneurs à la gestion coloniale des quartiers, des intégristes homophobes appelant à faire des femmes des mères-pondeuses au foyer aux bureaucrates chargés de la gestion des rroms et des sans papiers…
Ils sont désormais prévenus.
Si cette nuit de rage était un contre-feu salutaire dans un contexte marqué par les poussées réactionnaires, nous appelons à étendre partout le mouvement et les actions pour enfin contre-attaquer et retrouver la joie de lutter !
Et qu’on se le dise : malgré les charges des gardes mobiles et de la BAC, les blessures et les gazs qui pleuvaient indistinctement sur la place Sainte Anne, cette soirée était pour nous tous une grande bouffée d’air dans la puanteur qui règne aujourd’hui en France.
Salut à toutes celles et ceux qui sont venus lutter à nos côtés ce soir !
Collectif Rennais Autonome Contre l’Extrême Droite – CRACED

Mobilisation antifa, toutes et tous à Dresden le 13 février !


Comme chaque année, les néo-nazis allemands se sont donnés rendez-vous à Dresden pour “commémorer” la tragédie des bombardements de la ville par l’aviation alliée pendant la deuxième guerre mondiale. Cela fait plusieures années que cet événement historique est instrumentalisé par les néo-nazis. Au fil des ans, c’est devenu le plus gros rassemblement européen des nostalgiques du IIIème Reich.
Mais depuis quatre ans déjà, des contre-manifestations et des blocages antifascistes ont empéché l’extrême-droite de parader. Cette année il ne faut pas lâcher la pression, sabotons encore une fois la manifestation fasciste!
Solidaires face à la répression, créatifs et offensifs!
http://noexcuses.noblogs.org/ 



04/02/2014

9 février à Paris : Manif antifa



Free Joel, solidarité lyonnaise


« Comprendre l’Empire » de Soral démonté

D’inspiration libertaire et remplie de références historiques précises, cette petite brochure intitulée   »Misère de la fausse critique : comprendre Comprendre l’Empire » liste toutes les contradictions, erreurs historiques, raccourcis grossiers qui composent l’ouvrage de référence de celles et ceux qui se réclament de la « pensée » de Soral. En 70 pages, elle démontre le vide sidéral de son discours. Loin de proposer une grille de lecture théorique du monde (avec laquelle on pourrait être ou non en accord, mais qu’on pourrait alors combattre sur le plan politique), Soral se contente paresseusement et sans aucune originalité de dénoncer les sempiternels boucs-émissaires (Juifs, francs-maçons) que l’extrême droite voit partout, et de reprendre un discours nationaliste réactionnaire qui sent bon la France moisie. Par un travail patient de mise à jour de la malhonnêteté intellectuelle de Soral et surtout de sa méconnaissance de l’histoire du monde, les auteurs de la brochure offrent à celles et ceux qui le souhaitent un argumentation solide pour démontrer l’imposture de celui qui se présente comme un intellectuel, mais qui n’est rien d’autre que le dandy pédant qu’il n’a jamais cessé d’être.
Sommaire :
Introduction 
Sur l’imposture fondamentale à la base du titre du livre
La conception d’un peuple « irresponsable » entretenue par Soral, rend vain le combat contre l’Empire
La turlutte des classes selon Soral
Soral ou la haine des contre-pouvoirs
Soral n’a pas fait sauter la banque
Les gages donnés à l’extrême droite
En conclusion
Extraits :
Ce texte consacré au livre d’Alain Bonnet de Soral « Comprendre l’Empire » avait pour objectif d’ouvrir une série d’analyse consacrée à divers avatars de « la fausse critique ». Par « fausse critique », nous entendons des critiques partielles de la domination qui, partant de constats exacts mais incomplets sur le monde actuel, aboutissent – de bonne ou de mauvaise foi – à des conclusions erronées. La fausse critique peut-être comparée au « capitalisme vert » qui consiste à prétendre polluer moins pour continuer à polluer plus longtemps. En ce qui la concerne, la fausse critique affecte de critiquer la domination pour permettre de dominer davantage ou autrement. Son pouvoir de nuisance est réel, parce qu’elle apporte de fausses solutions aux faux problèmes qu’elle soulève, parce qu’elle jette la confusion dans les esprits qu’elle détourne des critiques plus authentiques, et enfin, parce qu’arc- boutée sur la petite part de vérité de ses prémices, elle peut faire passer ceux qui dénoncent ses manques et ses incohérences pour des suppôts de la domination.  (…)
La fausse critique « de mauvaise foi », est quant à elle volontairement « confusionniste ». Elle sème la confusion dans les esprits pour tromper son public et le détourner des critiques plus authentiques. Elle aura le plus fréquemment pour but d’inciter une large partie de la population à agir contre ses intérêts de classe, par exemple en substituant des adversaires fictifs à ses adversaires réels : Ainsi, à la lutte entre salariés et détenteurs du capital, la fausse critique substituera la lutte entre travailleurs nationaux et travailleurs étrangers, mis en concurrence par ces mêmes détenteurs du capital. Très appréciées par l’extrême droite, ces manipulations confusionnistes interviennent dans une stratégie électoraliste de conquête du pouvoir, qui permet de discréditer des adversaires politiques en détournant et en travestissant leur discours.
C’est donc avec cette fausse critique « de mauvaise foi » que nous débuterons nos analyses, au travers du livre d’Alain Soral, Comprendre l’Empire. (…)
Soral est-il dangereux ? Est-il véritablement « fasciste » ? D’autres analyses permettent de s’en faire une idée et nous voudrions tout d’abord vous y renvoyer1. Comme nous l’avons annoncé, nous jugeons sur cette page la fausse critique « sur pièces», c’est à dire en l’occurrence sur le seul texte de « Comprendre l’empire », sans nous référer au parcours et aux engagements de Soral ou même à ses écrits antérieurs sauf lorsqu’ils permettent d’éclairer certaines notions employées dans son livre.
Comme nous le verrons, « Comprendre l’Empire », s’il mêle dans un improbable patchwork la plupart des thèmes classiquement agités par la droite extrême, manque trop de force, de rigueur et de cohérence, pour être « en lui-même » véritablement dangereux. Ce texte est par ailleurs trop détaché du réel, trop prisonnier de l’idéologie et de l’interprétation, trop éloigné de la proposition concrète, pour susciter de quelconques – mauvaises – actions.
Sa « nocivité » nous semble plutôt résider, dans la confusion qu’il introduit partout au sein de la réflexion et de l’action politique, dans le discrédit qu’il porte à la critique véritable : « Vous êtes contre le FMI et contre la mondialisation capitaliste ? » demandera le commentateur peu scrupuleux et il pourra ajouter « Vous êtes donc dans le même camp qu’Alain Soral et Marine Le Pen… »2, dans sa manie de toujours substituer les faux débats aux véritables problèmes, l’abstrait au concret, l’idéologie aux luttes réelles, dans sa capacité démobilisatrice – les tombereaux de vaines certitudes et de calomnies qu’il déverse pouvant sans doute inciter de nombreux jeunes gens à déposer de douteuses offrandes dans les urnes, plutôt que de les encourager à descendre dans la rue et à construire par eux-mêmes un monde meilleur, enfin et surtout, dans la fabrique de l’opinion réactionnaire à laquelle il participe. A cet égard, Alain Soral offre, non pas du temps de cerveau disponible à Coca Cola comme Patrick Le Lay, mais prépare les cerveaux à la réception des mensonges d’une Marine Le Pen ou de tout autre récupérateur populiste ou proto-fasciste.
1.Voir notamment le livre de Michel Briganti, André Déchot et Jean- Paul Gautier paru aux Éditions Syllepse en 2011, La galaxie DIEUDONNÉ, ou l’article intitulé Le nécessaire bilan de deux décennies «d’antifascisme» par la Coordination des Groupes Anarchistes de Lyon ou encore, deux billets du site Article 11 consacrés aux nouveaux habits de l’extrême droite : : Quand l’extrême droite mue : petite plongée dans la galaxie des fachos « antisionistes et anti-impéralistes » et Retour de brun.
2 Il ne faut évidemment pas tomber dans le piège et abandonner des revendications légitimes, sous prétexte qu’elles sont récupérées et travesties par les populistes et les fascistes. Ce serait faire un bien trop grand honneur à leur fausse critique ! A l’inverse des aboyeurs frontistes, ultralibéraux hier et prétendument protectionnistes aujourd’hui, il convient d’afficher des opinions cohérentes sur le long terme, en précisant nos positions et en donnant des perspectives concrètes à nos revendications pour les distinguer des harangues populistes. Voir à ce sujet quelques préconisations de l’économiste Frédéric Lordon, dans son article intitulé « Qui a peur de la démondialisation ».


Source : La Horde

Soutien à l'Action Antifasciste Paris-Banlieue

Militantes et militants antifascistes de Paris et d’ailleurs, nous vomissons l’indignation à géométrie variable de nos élites. Notre engagement est radical et s’oppose à toutes les oppressions. Nous n’acceptons aucun racisme, aucune discrimination qu’elle soit liée à l’orientation sexuelle, aux origines, aux convictions religieuses.
Cette extrême droite n’hésite pas à s’organiser violemment. Refusant toutes concessions aux fascistes, nous devons parfois nous y opposer physiquement. Mais un simple collage d’affiche, comme celui effectué sur l’Espace Charenton à Paris (qui devait accueillir une réunion islamophobe du Bloc Identitaire), peut aussi conduire plusieurs de nos camarades en garde à vue à la brigade anti-terroriste avec à la clef des amendes et dommages et intérêts se chiffrant en dizaines de milliers d’euros. le 14 septembre, des organisations proches de la mouvance néo-nazie appellent à manifester pour obtenir la libération d’Esteban Morillo, assassin présumé de notre camarade, Clément.
Dans l’après-midi, des antifascistes qui s’étaient réunis pour une marche destinée à lui rendre hommage rencontrent un groupe de militant-e-s du GUD et des ex-Jeunesses Nationalistes attablés à la terrasse d’une brasserie. Une échauffourée s’ensuit et huit antifascistes sont interpellés.
Lors du procès dont le verdict sera rendu mi-février, la procureure a réclamé des peines de 10 mois d’emprisonnement fermes.
Aucun militant d’extrême droite n’a évidemment été inquiété alors qu’une vidéo de surveillance les montre une heure plus tôt en train d’effectuer une véritable ratonade, frappant deux jeunes à coups de ceinture et de parapluie.
Les multiples condamnations à des peines de prison, ferme ou avec sursis, ainsi que les très nombreuses amendes, étranglent financièrement les antifascistes parisiens.
Afin de nous aider à payer nos frais d’avocat, nous lançons un appel à soutien financier.