09/11/2013

GUD Lyon, le rescapé des dissolutions

Depuis la rentrée universitaire le GUD Lyon se fait globalement discret malgré ses tentatives pour faire parler de lui. C’est donc avec des tags d’une haute portée politique tel que « Melting Caca » que des sympathisants du groupuscule ont tagué la salle de tennis de la commune de Vaugneray accueillant le 7 septembre dernier le festival « Melting Potage » de SOS Racisme . Les mêmes recommencèrent il y a quelques semaines en taguant les rues adjacentes de la Maison des Associations où se tenait une réunion d’information publique du Collectif de Vigilance contre l’extrême-droite. Pour un groupuscule censé être composé d’étudiants, les tags puérils, comme certains de leurs tracts, laissent perplexe sur leurs facultés intellectuelles comme sur leur présence dans les amphis. On est plus proche de prétendants au dîner de cons que du cercle des poètes disparus. Jusqu’à ces actes héroïques, les gudars avaient passé un été plutôt calme, après six mois beaucoup plus intenses grâce au mouvement contre le mariage pour les personnes de même sexe. Si le printemps 2013 nous a confirmé que le GUD Lyon était un ramassis de bas-du-front castagneurs, il a aussi été synonyme de son autonomisation militante vis à vis d’Alexandre Gabriac. D’autant que depuis le mois d’août, les dissolutions de l’OF et des JN, font du GUD la seule organisation nationaliste folklorique restante. On peut d’ailleurs être étonné qu’ils soient passés entre les gouttes des dissolutions estivales vu leur palmarès en matière de violences, d’appels à la haine et surtout la récente condamnation de deux de leurs militants.

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