24/04/2009

21 avril Moscou: pas de justice, rien que la police!

Aujourd’hui à Moscou, on attendait le verdict dans le procès fait à un antifa, Olesinov, jugé deux fois pour la même affaire, une première fois au tribunal administratif, et une deuxième fois, pour les mêmes faits, pour « hooliganisme ».

Arrêté pour une embrouille devant un club, ce militant de la scène antifasciste de Moscou est en prison depuis le 6 novembre 2008 ; ce qui lui est reproché, ça n’est pas tant la bagarre qui a suivi l’embrouille devant le club, mais son activité militante d’antifasciste radical, qui n’hésite pas à aller au contact des néo-nazis dans la rue. Bien plus que les faits qui ont permis aux flics de l’arrêter, c’est son activisme qu’on lui reproche et qui ont permis au procureur de construire cette affaire. Le verdict devait être rendu la semaine dernière, puis il a été finalement reporté dans un premier temps… au lundi 20 avril, jour-anniversaire de la naissance de Hitler et journée de prédilection pour les fachos en Russie. Le juge s’est rendu à l’évidence et a finalement reporté le verdict à aujourd’hui.

Pas de justice
Dans la station de métro, une vingtaine de flics anti-émeute, un casque et une matraque dans les mains, nous attendent : en haut des escalators, même chose. L’armement est léger, idem pour la protection, mais on sent qu’ici, les flics ne sont pas forcément là pour le maintien de l’ordre.
Devant le tribunal, nous retrouvons une trentaine d’antifas, et au fur et à mesure que le temps passe, la foule devient plus dense. Certains ont le visage masqué (deux civils, qui ne sont d’ailleurs pas des flics, nous apprend-on, filment sans discontinuer).
Après une demi-heure de tractations, en vain, seuls les journalistes accrédités et quelques représentants d’organisations de défense des droits de l’homme peuvent passer le barrage pour assister à cette audition pourtant publique. Les deux flics qui nous barrent le passage ironisent sur notre ignorance du Russe et concluent par un « Seulement pour les Russes » très compréhensible.
Bilan, seule une dizaine de personnes peuvent pénétrer dans le tribunal, et seulement 3 ou 4 dans la salle, emmenées par l’avocat d’Olesinov, celui qui, au pied levé, a accepté de remplacer Stanislav Markelov, assassiné en janvier dernier à Moscou.

Au bout du compte, nous apprenons que Olesinov a été condamné à un an de prison ; avec ce qu’il a déjà purgé en préventive, il lui reste deux mois à faire. « On s’attendait à bien pire ! » nous disent les copains soulagés. Certes, le procureur avait requis 5 ans… « Pourtant », conclut une copine, « s’il a été jugé coupable, pourquoi la peine est-elle si réduite, et s’il est innocent, alors pourquoi le condamner ? »
Une fois la première réaction de soulagement passée, tout le monde s’organise : pas question de laisser passer le verdict et le maintien en détention d’Olesinov sans rien faire. Un rendez-vous est donné, le soir, à une station de métro.

La police
Nous sommes à l’heure dite à la station de métro, et petit à petit, les antifas arrivent, par petits groupes, plus ou moins visibles. Au bout d’une demi-heure, nous sommes déjà plus d’une centaine. Puis arrivent les consignes, nous sautons dans un métro, descendons quelques stations plus loin, sommes rejoints par une autre centaine d’antifas, et sortons du métro. La plupart sont masqués, car les caméras sont là, et aux endroits stratégiques, certains restent pour orienter les petits groupes.


À peine sortis du métro, dans le froid et la nuit, les antifas déplient les banderoles, sortent les fumigènes… Les slogans fusent, le cortège se met en route : « No Pasaran ! Antifa ! Le fascisme ne passera pas ! Liberté pour Olesinov ! » Le cortège avance au pas de course, se fraye un passage sur la chaussée, stoppant les voitures qui roulent normalement à une allure folle : l’effet est saisissant, plein de force et de rage. Les premiers flics regardent la manif sauvage bouche bée, mais pas longtemps.
En effet, au bout de quelques minutes, alors que le cortège fait demi-tour, les bagnoles de flics arrivent à grand renfort de crissements de pneus. Nous sommes dépassés par une voiture banalisée d’où sortent des civils, qui ne sont probablement pas de la police, d’après ce qu’on nous explique… Et ces mêmes types, l’allure athlétique, le cheveu ras et a priori sans armes, se mettent à chasser la queue de la manif, poussant le cortège à obliquer dans une rue moins fréquentée. Ils attrapent même l’un des antifas, que les autres viennent libérer, mais réitèrent plusieurs fois leurs attaques hyper rapides contre le cortège. Et puis, tout s’enchaîne très vite : pas question de maintien de l’ordre, de discussion, d’atermoiement, pas de gaz lacrymos, pas de sommation. Les voitures de flics arrivent les unes après les autres, et le cortège se fait charger. Un car de flics est arrivé à la rescousse. Les manifestants qui ne se sont pas faits attraper et tabasser à la première charge s’éclatent dans les rues adjacentes, s’enfuient dans les cours des immeubles…
Pendant ce temps-là, nous voyons arriver deux autres cars de flics, puis ensuite trois énormes camions d’OMON en camouflage urbain… À partir de ce moment-là, la chasse commence : en plus des 35 arrêtés et détenus depuis maintenant plus de deux heures au commissariat, il semblerait qu’au moins autant se soit fait attraper dans les cours d’immeubles et tabasser loin des regards. Les gens qui restent aux alentours doivent montrer leur passeport et expliquer leur présence dans le quartier aux OMON qui semblent prêts à embarquer tout ce qui bouge.
Il faut alors activer les avocats, s’enquérir des uns et des autres… À l’heure qu’il est, tout semble être encore très chaotique, et on ne sait même pas si tout le monde va bien : une chose semble sûre, c’est que les antifas, qui représentent une force d’opposition au gouvernement, se sont vus dénier ce soir très clairement, et avec la plus grande brutalité, tout droit d’expression et de manifestation à Moscou.

Tina, SCALP-REFLEX à Moscou

Aujourd’hui, deux jours après la manif, certains antifas sont encore dans les mains de la police : normalement, dans ce genre de situation, les flics ne peuvent retenir des interpellés que quelques heures, sans faire de prise d’empreintes ni de photos, mais bien souvent, ce cadre (pas bien fixé) n’est pas respecté. Quoi qu’il en soit, il est question deux jours après la manif de militants toujours détenus, et de certains qui vont passer en procès aujourd’hui.

SOURCE : SCALP REFLEX Paris

22/04/2009

Alexei Olesinov, militant antifasciste de Moscou, menacé de 5 ans d’emprisonnement

Rappel des faits
Depuis 5 mois Alexei Olesinov est en prison (depuis le 6 novembre 2008) et attend son procès. Le procureur demande 5 ans de prison. Le militant antifasciste est accusé de « hooliganisme en groupe » (article 213, al. 2 du code pénal de la Fédération de Russie). Précisément, il est accusé de s'être battu avec les agents de la sécurité du club de nuit moscovite « Culte », le 30 août 2008. Il a été arrêté deux mois après et une procédure a été entamée contre lui. Ceci malgré que les vigiles n'aient pas souffert de l'altercation (qu'ils avaient provoqués) et que ces derniers n'aient même pas porté plainte (les bagarres se produisent quotidiennement à la sortie des clubs). Toutes les preuves montrent que l'affaire est entièrement fabriquée. Les enquêteurs ont aussi déclaré qu'Olesinov était le leader du « mouvement informel - Antifa », comme si avoir des convictions antifascistes était un crime, à partir d'informations qu'ils ont trouvées sur des sites d'extrême-droite appelant à tuer Olesinov.

Alexei Olesinov peut recevoir une peine longue. Outre le fait que notre camarade sera privé de liberté, le cas présent constitue un dangereux précédent, quand un militant antifasciste ou participant à d'autres mouvements protestataires peut être envoyé en prison à partir d'allégations arbitraires.

Bien qu'il reste peu de temps, nous pensons pouvoir influencer la décision grâce à une campagne internationale, en faisant pression sur les autorités russes.

Nous avons besoin de votre solidarité ! Que faire pour nous aider?
Organiser des actions près des ambassades russes dans vos pays demandant la libération immédiate d'Alexei Olesinov.
Téléphoner, envoyer un fax au tribunal où l'affaire de Olesinov sera décidée et demander d'arrêter la persécution criminelle d'Alexei Olesinov et sa libération. Ecrire également au ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

Merci de votre soutien!

Tribunal :
Téléphone/Fax : +7 495 911-03-85 en écrivant “Konovalova N.V.”
Adresse : 109147, Russia, Moscow, Marksistskij per., 1/32
I.o. predsedatelya Taganskogo rajonnogo suda Konovalovoj N.V.
En russe: 109147, Россия, Москва, Марксистский пер., 1/32
Исполняющей обязанности председателя Таганского районного суда
Коноваловой Наталье Владимировне

Ministère des Affaires étrangères:
Fax: +7 (499) 244-34-48 ministry@mid.ru
Adresse : Ministerstvo inostrannyx del RF
119200, Rossija/Russie, Moskva, Smolenskaja-Sennaja pl., 32/34

Source : http://nantes.indymedia.org/article/16990

19/04/2009

www.flics-assassins.net


1987-2008 : 43 personnes tuées par le SPVM (Service de Police de la Ville de Montréal)


De la mort violente d’Anthony Griffin, 19 ans, à l’extérieur d’un poste de police de NDG, en 1987, à l’exécution de Fredy Villanueva, 18 ans, au Parc Henri-Bourassa de Montréal-Nord, c’est 43 personnes qui ont été assassinées impunément par le Service de police de la ville de Montréal.

Que ce soit par balles, poivre de cayenne, chocs électriques, passages à tabac (ou dans un cas, écrasé par une voiture de police) le SPVM s’en est toujours sorti en parfaite impunité.

Les meurtres policiers représentent les cas les plus extrêmes de cette impunité systémique. Au quotidien, la police de Montréal se prête au profilage racial et social, y compris l’intimidation et le harcèlement des jeunes, des marginaliséEs et des membres des « minorités visibles ».

Récemment, un groupe de MontréalaisES ont rappelé ces 43 meurtres policiers en distribuant de simples graffitis dans les quartiers de la ville : de Rivière-des-Prairies à Côte-des-Neiges, du centre-ville à Ville Saint-Laurent, chaque individu assassiné par le SPVM depuis 1987 a été dûment commémoré (ainsi que sept personnes dont l’identité est inconnue). Au cours des prochaines semaines, nous ajouterons des textes et des renseignements relatifs aux meurtres policiers.

(Plus particulièrement, nous citerons des extraits du texte « D’Anthony Griffin à Mohamed Anas Bennis : Enquête sur 40 personnes tuées par la police de Montréal en 20 ans (1987-2006) », publié par le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP). Veuillez prendre note que ce site Internet n’est aucunement affilié au COBP; leur document est librement accessible sur plusieurs sites Internet).

Ce site Internet a été conçu par un groupe autonome et anonyme de MontréalaisES outréEs par la brutalité policière et le climat d’impunité qui règne dans cette ville. Nous ne sommes affiliéEs à aucun groupe, collectif ou coalition en particulier. Nous n’apportons qu’une modeste contribution aux efforts soutenus visant à contrer l’offensive policière dans nos communautés.

Alors que les flics de Montréal et leur Fraternité (ainsi que les politiciens qui les soutiennent) s’efforcent de justifier leurs assassinats, de nier le profilage racial, de faire échouer des enquêtes publiques et d’encourager des mesures publiques qui n’ont pour effet que d’accroître le pouvoir de la police et de pérenniser l’impunité, nous nous portons solidaires de ceux et celles qui, avec courage et ténacité, confrontent la répression policière.

Source : www.flics-assassins.net

17/04/2009

Provocation fasciste à Madrid et riposte antifasciste….(28 mars 2009)

Après l’assassinat de Carlos par un vigile fasciste, en novembre 2007, les nazis avaient décidés de manifester dans le quartier de Vallekas (Madrid) hier 28 mars 2009 à l’appel du Movimiento Patriota Socialista…Cette manifestation devait avoir un itinéraire opposée au quartier, mais les nazis en ont decide autrement, aidés et proteges par la police, ils ont decide d’aller provoquer les habitants de Vallekas, la ou se tenait un rassemblement antifasciste le même jour…


Les antifascistes de Madrid et des habitants de ce quartier ouvrier et multiculturel, avaient décidé de s’opposer à la manifestation des fascistes…mais ces derniers ont eu l’aide la police, encore une fois
Voici un bref compte rendu de la manifestation paru dans Kaosenlared et réalisé par LaHaine.org et traduit par Futur Rouge…


- Avant la manifestation il y a eu de nombreux contrôle d’identité de la part de la police…
- Une tentative de la part des antifascistes de faire un rassemblement, mis en échec par les forces anti-émeute avec contrôle d’identité et menace de dissiper le rassemblement par la force..
- Tentative de la part d’un autre groupe d’antifascistes de rejoindre la manifestation..Ils sont dispersés et pourchassés par les forces anti-émeute..
- vers 16h16 le groupe de 120 fascistes avec drapeaux espagnols, croix celtiques et symboles nazis rejoignent Vallekas..
- des dizaines de fourgons anti-émeute rejoignent Vallekas. Le groupe d’antifascistes qui pouvaient rejoindre la manifestation des nazi et entouré par les flics, les habitant du quartier hurlent à la police que le « danger ce ne sont pas les antifascistes, mais les nazi « »
-16h34, des antifascistes de différents points, tentent de rejoindre la manifestation… Les forces anti-émeute leur barre la route…
- un autre groupe important d’antifasciste tente aussi de rejoindre la manifestation, bien qu’ils aient réussis à lancé des projectiles vers les fascistes, les flics leur barre aussi la route…
- les nazis quittent le pont Vallekas, et se dirigent vers le pacifique par l’Av de Ciudad de Barcelone. Les antifascistes les suivent dans les rues avoisinantes..
- des dizaines d’antifascistes et des habitant du quartier tente de coupe la route aux fascistes, mais les flics les en empêche et les retienne le long des trottoirs…
17h08 les fascistes sont escortés par 6 à 8 fourgons de flics et de nombreuses forces de police à pieds..Les antifascistes crient des slogans : « Madrid será la cuna del facismo” y “Vallekas será la cuna del fascismo” et “Josué libertad”
17h18 il y a de violentes charges des flics dans la rue Gandia, à côté du pont Vallekas. Il y a des blessés et les forces anti-émeute maintiennent menottés au sol différentes personnes
17h22 Des antifascistes qui tentaient encore de couper la route au nazis sont arrêtés par la police municipale et les forces anti-émeutes…
17h26 environ 150 nazis sont arrivés à la Basilique d’Antocha, protégés par une vingtaine de fourgon anti-émeutes. Après avoir fini ils reviennent par la même rue, totalement entourés des forces anti-émeutes, les fusils lance-grenade à la main..Ils disent aux commerçants de fermer
17h33 la majorité des nazis entre dans la station de métro Menéndez Pelayo, la majorité est assez Jeune avec l’esthétique skin head (en fin bonehead). Les antifascistes qui étaient dans la rue Gandia, sont encore au sol, avec un énorme dispositif policier autour d’eux
17h40 Le SAMU vient évacuer quelqu’un, possible victime d’une des brutale charge des flics
18h00 un manifestant, rue Gandia, est emmené menotté dans un fourgon de Police, un autre avec une couverture thermique est évacué par le SAMU
18H20 La manifestation est terminée. La police à jouée le rôle des protectrices des nazis en leur ouvrant la voix et en empêchant brutalement les antifascistes de bloquer la manifestation…
21H00 Le journal El Pais indique qu’il y aurait eu 24 interpellations, toutes concernant les antifascistes…

Communiqué des organisateurs de la manifestation antifasciste du 28 Mars 2009 en Vallekas.

1. - Bien que toute la zone était bloquée par la police, une manifestation néonazi est apparue dans le Pont de Vallekas, où une manifestation antifasciste était convoquée.

2. - C’est arrivé indépendamment du parcours autorisé par la Délégation de Gouvernement, qui était dans une direction opposé à Vallekas : Avenida Ciudad de Barcelona (Pacífico), calle Caridad, calle Doctor Esquerdo y Menendez Pelayo. Peu après le commencement de la manifestation a illégalement parcouru bien que protégée par la police le tronçon du Pont de Vallekas au Pacifique.

3. - Loin Des motifs supposés pour lesquels ils allaient réaliser cette manifestation c’est-à-dire contre la crise économique, ils se sont consacrés à lancés des slogans insultants et offensantes vers Carlos Palomino. Des slogans comme :” Carlos un péquenaud, rends-nous le couteau”, “Josué libérez”, “Seig Heil” y “Vallekas sera le berceau du fascisme”, entre autres. Cela démontre que l’objectif de la manifestation fasciste n’avait pas d’autres but que de la provocation dans le quartier ou était né Carlos et ou il avait été tué par l’un de ses fascistes.

4. - La police a permis avec une passivité totale et avec complicité le comportement des fascistes, en les protégeant à chaque instant bien que ceux-ci portaient des symboles nazis et étaient armés de bâtons et de casques de moto. Il semble que l’assassinat de Carlos, perpétré par un nazi armé “incontrôlé”, n’a pas été suffisant pour que la déléguée du gouvernement prenne des mesures, mais au contraire dans cette occasion il a permis que, en marge de son parcours officiel, la manifestation des nazis armés et “incontrôlés” cherchât à apparaître où la manifestation antifasciste avait été convoquée, et il pouvait y avoir des nouvelles victimes.

5. - Pendant ce temps, la police s’est consacrée à charger violemment les antifascistes et les riverains de Vallekas qui dénonçaient les fascistes, prouvant encore une fois de quel côté est la délégation du gouvernement. Depuis la Transition, si avec les gouvernements de l’UCD, le parti socialiste espagnol ou le PP, les groupes fascistes ont disposé de la protection des forces de sécurité héritées de l’époque franquiste. Maintenant nous voyons de nouveau que la Transition supposée dont ils parlent a été une fraude et dans laquelle aucune épuration d’aucun type n’a été faite.

6. - L’Association de Victimes du Fascisme et d’autres organisations ont déjà prévenues les autorités que les actes fascistes et la présence néonazi dans Vallekas pourrait provoquer des agressions et se faire répéter des situations comme l’assassinat de Carlos le 11 novembre 2007. Le parti socialiste espagnol et la Délégation du Gouvernement ont fait fi à ces avertissements, puisque à 15:00 heure le samedi 28 mars 4 des nazis ont battus un jeune homme pour son esthétique á côté Corte Inglés de Mendez Álvaro, il n’a pu être sauvé qu’avec l’aide de personnes qui passaient par là. De même, ver 17:30 heure sur Entrevías un groupe de 5 nazis ont agressé une fille et ils ont essayé de graver une svastika sur son visage avec un couteau.

7. - Malgré la complicité effrontée de la police et du parti socialiste espagnol avec les nazis, nous saluons les voisins et les antifascistes qui en cette journée ont lutté pour honorer la mémoire de Carlos et pour défendre Vallekas du fascisme.

Pour tout cela, nous exigeons la démission de la déléguée du gouvernement Soledad Mestre et la remise en liberté sans inculpation de l’ensemble des détenus.

¡Fuera nazis de los barrios obreros!
¡La lucha es el único camino!
Source: http://futurrouge.wordpress.com/2009/03/29/provocation-fasciste-a-madrid-et-riposte-antifasciste28-mars-2009/

16/04/2009

WHAT WE FEEL : LES ANTIFAS RUSSES PASSENT À L’ACTION


Du 23 au 30 novembre 2008, le groupe de hardcore antifa russe What We Feel a tourné dans sept villes de France : Paris, Angers, Bordeaux, Limoges, Saint-Étienne, Dijon, Strasbourg. Le public est venu massivement au rendez-vous. La tournée a été un franc succès : les débats ont été très suivis et les compagnons antifascistes ont pu rapporter quelques milliers d’euros chez eux. La liste des militants assassinés en Russie n’en finit pas de s’allonger : en octobre et en janvier, ce sont encore deux d’entre eux qui sont morts sous les coups des néonazis. Au sommet de l’État russe, les fascistes jouissent toujours de la même impunité. Jusqu’à quand ?

Pouvez-vous nous expliquer ce que vous faites ici à Paris ? Et ce que vous faites actuellement en France et en Europe ?

Igor : en 2007, nous avons commencé à avoir des contacts avec des groupes antifascistes en Allemagne et ils ont organisé un festival pour nous : « Solidarity Tour for Russian Antifascists ». C’était une tournée de 16 concerts à travers l’Allemagne, et nous avons eu beaucoup de discussions, d’interviews, de tournages de vidéos avec des Allemands curieux du développement du nazisme et du mouvement néonazi en Russie. Ça a été une très bonne tournée. Du coup, on a fait une autre tournée en Allemagne en avril 2008, et en mai, nous avons organisé une tournée en Russie avec Stage Bottles, comme un échange, parce qu’ils nous ont aidés en Allemagne à organiser la tournée chez eux. C’était un voyage dangereux, mais nous nous sommes bien marrés, parce que nous étions une vingtaine de personnes, certaines venant aussi de France ou d’Allemagne. C’est comme ça que j’ai rencontré Géraldine, qui nous a proposé d’organiser le même type de tournée, mais en France. C’est pour ça que nous sommes ici pour présenter la scène hardcore antifasciste et pour discuter avec les gens concernés par le problème du fascisme et leur expliquer notre situation avec des informations de première main.

Tu as dit que la tournée en Russie a été dangereuse. Quelle est la situation chez vous ?

Igor : je pense que la plupart des gens savent que Padenona est une organisation qui dit qu’il faut tuer les antifascistes, et à Moscou, on a le parti officiel Padenona qui est très puissant et organisé. Ce sont des personnes plus âgées, impliquées dans le crime organisé, la vente de drogue, d’armes, et le marché noir. Nous avons commencé à penser à cette tournée il y a plus d’un an. Et quand nous avons vu que nous étions suffisamment forts pour l’organiser, avec le maximum de sécurité pour les musiciens allemands, le public russe qui vient au concert, nous l’avons lancée. Mais en réalité, chacun des concerts s’est fait sans aucune promotion bien sûr. Nous avons dû lancer des fausses informations, dire qu’il y avait dans ce club une sorte de disco ou techno party, alors que nous y organisions un concert avec Stage Bottles. À Moscou, au début de la tournée, lorsque nous sommes allés les chercher à l’aéroport, j’avais très peur, parce que j’ai eu des informations selon lesquelles Padenona connaissait les noms des organisateurs, de tous les clubs, parce que la scène antifasciste est assez grande, il y avait des centaines de personnes qui avaient ces informations. Mais en fin de compte, ils n’ont rien fait. Pas de problèmes, ni avec la police, ni avec les nazis, ça a été une des meilleures tournées que j’ai connues en Russie.

Tu veux nous présenter le hardcore antifasciste russe ? Est-ce que le hardcore est surtout antifasciste en Russie ? Ou apolitique ? Ici en France, la scène hardcore n’est pas très politisée, et quand elle l’est, c’est rarement du bon côté.

Igor : au début, la scène hardcore était apolitique, et pour être franc, il faut dire que tous les groupes avaient des liens avec les supporters de foot et les hooligans d’extrême droite, certains militants de groupuscules nazis, et c’était normal. C’était comme ça jusqu’en 2002-2003. En 2004, il y a eu des nouveaux groupes, avec des membres très jeunes, avec des idées antifascistes, et ensemble, nous avons créé une nouvelle scène. Maintenant, la plupart des groupes disent qu’ils sont antifascistes, parce que cette scène est devenue très puissante, et ils ont besoin d’en faire partie. Il y a certainement certains groupes qui ne sont pas heureux de devoir s’intégrer à la scène antifasciste, mais ils n’ont pas le choix. S’ils ne sont pas avec nous, ils ne jouent pas.

Jenia : il y a quelques groupes apolitiques, mais ils ne sont pas très populaires, parce que le public qui assiste en ce moment à ce genre de concert n’apprécie pas cette attitude. Et je pense que c’est une bonne chose.

Igor : avec nos amis, nous essayons toujours de séparer clairement la scène de droite et la scène de gauche. Parce qu’il nous paraît stupide que certains groupes puissent jouer un jour avec des groupes antifascistes, et un autre avec des groupes nazis. Il y a des groupes de hardcore avec des textes d’extrême droite, je n’aime pas ça, mais qu’ils restent dans leur scène, je les emmerde. Nous sommes tout à fait contre ça, on essaie de faire annuler leurs concerts, on ne veut pas qu’ils viennent dans la scène hardcore normale. Mais il y a quatre ou cinq ans, la situation était complètement stupide. C’était un mélange bizarre. Maintenant, on pense davantage comme on le fait en Europe.

Y a-t-il d’autres styles musicaux qui sont antifascistes ou n’y a-t-il que le hardcore ?

Igor : il y a bien sûr la Oi !, et depuis deux ans, il y a pas mal de groupes Oi ! Intéressants qui sont apparus, même si ce n’est pas mon style de musique préféré pour parler franchement. Mais ce sont des gens bien, et nous avons de bonnes relations avec ces mouvements, les Sharps, et le RASH. Et bien sûr, si dans quelques villes ils montent leurs propres lieux et leurs propres groupes, c’est très bien. Un autre style, c’est le punk rock. Il y a une frange du punk rock qui est apolitique, il y a des nazis punks aussi, mais la plupart des groupes partagent notre point de vue. Le problème, c’est que les anciens et grands groupes punks, ceux qui remplissent les stades, sont très commerciaux. Ils ne s’intéressent pas à tout ça. Pour eux, ce n’est pas un problème de jouer devant n’importe quel public. Il n’y a qu’un seul groupe, The Stamper, qui disent quand ils sont sur scène qu’ils ne veulent pas voir de nazis, et qu’ils doivent rentrer chez eux.

Pouvez-vous nous parler de votre groupe ? De son histoire ?

Igor : au milieu de l’année 2005, je me suis dit que nous avions besoin un groupe de hardcore pour exprimer notre point de vue à un public plus large. À l’époque, notre scène était vraiment très underground. 30 à 40 personnes par concert, des enregistrements de mauvaise qualité. Je rêvais de monter un groupe que les personnes issues de n’importe quelle subculture pourraient apprécier en écoutant un CD, en téléchargeant un mp3 et en lisant les textes. J’ai donc invité quelques amis, qui ne se connaissaient pas entre eux, et nous avons commencé en novembre 2005.

Jenia : ce qui est drôle, c’est que nous jouions chacun des styles de musique très différents. Igor jouait du punk rock, Dimo du pop punk, Bob, notre chanteur, avait chanté dans un groupe de black metal quand il était à l’école, et moi je jouais du death metal ou du black metal. Mais on a fait du hardcore.

Igor : on a des visions musicales très différentes, mais aussi différentes visions de la vie. Je ne sais pas comment décrire ça, c’est comme de la magie. Quand je suis venu à la première répétition, je me suis dit : « Peut-être que ça peut marcher. » C’est comme ça qu’on a fait notre premier album, qu’on l’a fait nous-mêmes, sans aucune aide, ni d’un label DIY ou commercial. On a mis notre propre argent pour enregistrer, et on a vendu tout nous-mêmes, que ce soit grâce à des amis, à des distributions DIY. Après quelques mois, on avait vendu 700 CDs. Un matin, je me suis dit qu’on était connus, parce qu’on avait 300 à 400 personnes à chaque concert à Moscou. Mais Moscou, c’est 15 ou 16 millions de personnes. On a commencé avec 20 copains. On est un grand groupe dans notre communauté.

Jenia : on se réveille un jour, et on se dit que ça marche. Et c’est bien. Personnellement, j’aime bien What we feel avant tout parce que nous sommes des amis. Et le groupe est l’expression de ce que nous sommes. Et c’est bien que nous soyons encore des amis après autant de tournées et de concerts. Je pense que je devrais les haïr, mais je les aime.

Igor : nous avons vécu des moments difficiles ensemble, comme lorsqu’il y a eu cet assassinat juste avant un concert. Ce Sasha, il venait au concert, il sortait de la station de métro qui est à 100 mètres du club. Près de la sortie, il a été attrapé par sept nazis, a reçu 25 coups de couteau, puis est mort de ses blessures avant que l’ambulance arrive. Et on a tout vu de nos yeux. Nous sommes sortis du club et il était déjà mort. Pour moi, ça a été le plus grand choc. Jusqu’à ce moment-là, je ne croyais pas que c’étaient des choses aussi sérieuses. Il y avait des grosses bagarres, avec la police ou avec des services de sécurité, mais je ne pouvais imaginer que quelqu’un pouvait attraper un jeune de 19 ans, tout maigre, et le massacrer. Pour moi, on jouait de la musique, on essayait de faire en sorte que tout se passe sans violence pour les gens qui venaient au concert. Puis on se retrouve avec un cadavre. Ce n’était pas un ami proche, mais on le connaissait parce qu’il venait à chacun de nos concerts. Quand on a répété après ça, on s’est demandé si ce qu’on faisait était trop fort. Il fallait qu’on s’assoie, et qu’on réfléchisse pour savoir si on continuait ou si on se séparait. Parce que c’est trop chaud. Et on a décidé de continuer. Ça a été la première pierre de notre amitié.

Est-ce que vous êtes actifs en parallèle à la musique ? Dans des mouvements antifascistes ? Organisez-vous des actions antifascistes autres que des concerts ?

Igor : on peut parler de notre chanteur, c’était et c’est toujours un street warrior , membre du gang. Pas moi, je n’ai jamais participé à une grosse bagarre, parce que je ne suis pas suffisamment fort. Mais j’ai organisé des centaines de concerts à travers la Russie. Et je pense que chacun doit faire ce dont il est capable. Certains peuvent créer des sites Internet, d’autres peuvent écrire des articles, d’autres font de la musique, certains se battent dans la rue. Nous participons tous à une même démarche. Dans notre groupe, seules deux personnes participent à des actions antifascistes. Nous sommes bien sûr là pour les aider, et j’ai de bonnes relations avec les meneurs des gangs antifas en Russie, en Ukraine et en Biélorussie. Bien sûr, ils savent se battre dans la rue, mais ils ont besoin de personnes pour organiser des concerts de soutien et des choses comme ça. Je les aime bien, j’ai beaucoup d’amis dans la communauté militante antifasciste, mais je ne suis pas membre d’un gang.

Avez-vous des relations avec des mouvements politiques ou syndicaux ?

On en a parlé pendant le débat, mais le problème, c’est qu’il n’y a aucun parti politique en Russie qui s’intéresse à nos problèmes. Les partis ne sont intéressés que par l’argent, et par la corruption. Ils veulent pouvoir vendre du pétrole et du gaz à l’Europe, et rien d’autre ne les intéresse. Ils ne s’intéressent pas à la guerre des rues, aux morts, aux pauvres, aux problèmes sociaux. Nous n’avons pas autant de partis qu’en Europe, comme les partis écologistes, les partis d’extrême gauche. En Russie, le communisme, c’est du bluff. Notre plus grand parti communiste, Generatia, est le même que celui qui était au pouvoir du temps de l’Union Soviétique, et les autres, c’est du bluff. Ce n’est rien, ça n’existe que pour obtenir un peu d’argent du gouvernement pour s’acheter des nouvelles voitures. Nous n’avons rien à attendre d’eux. Il y a bien des organisations de défense des droits de l’homme, mais le problème est que les personnes qui travaillent pour elles sont vraiment âgées. Il y a un trop grand écart entre elles et nous. Le problème, c’est qu’ils ne nous comprennent pas. Ils nous voient comme des gens issus de la culture alternative, écoutant de la musique bruyante et se battant dans les rues. C’est très difficile de communiquer, mais il y en a quelques-uns que nous respectons et avec lesquels nous avons de bonnes relations. Nous travaillons ensemble si quelqu’un se fait arrêter et qu’on a des problèmes avec la loi. Parce que bien sûr les personnes qui travaillent dans les organisations de défense des droits de l’homme sont plus expérimentées lorsqu’il s’agit de parler avec la police, avec la justice.

Quand nous avons fait la brochure à propos de la situation en Russie, nous avons eu des contacts avec les gens d’Aftonom. Vous les connaissez, vous travaillez avec eux ?

Igor : notre communauté, notre scène à Moscou, est un conglomérat de personnes vraiment différentes, anarchistes, pop punks, militants, ou d’autres personnes qui tout simplement n’aiment pas les nazis. Oui, je connais pas mal de monde d’Aftonom, on a des relations, mais je ne suis pas anarchiste. Ils ont leur propre point de vue. Notre communauté est composée de personnes très différentes. Une seule chose nous unit. Nous sommes tous contre les nazis, et nous sommes tous en danger. Quand tu es toujours en danger et que tu passes beaucoup de temps avec des personnes qui sont aussi en danger, cela crée une sorte de fraternité. Ils font un magazine, beaucoup de choses contre l’énergie nucléaire, contre la violence policière. Ils font beaucoup de bonnes choses. Ils ne s’intéressent pas vraiment à notre scène et à notre musique. Nous sommes d’abord des musiciens, eux s’intéressent d’abord à la politique. Nous nous intéressons surtout à la scène.

Un dernier mot ?

Igor : je voudrais remercier tout le monde ici, et en particulier Géraldine. Merci pour ce soutien, merci aux Suisses aussi. Ce n’est pas notre première visite en Europe, mais c’est la première en France, et vous avez fait un très bon boulot. J’ai compris ça quand vous avez lancé l’invitation, et que tout a été réglé en une journée. En général, les gens avec lesquels on travaille sont plus lents. Merci de votre soutien et de votre intérêt.

Jenia : merci, c’est une des meilleures organisations de tournée que nous avons eue. En Europe, c’est la meilleure en tout cas. J’ai été très étonné qu’autant de personnes soient venues voir les films et assister au débat. La discussion était très intéressante. J’ai été presque choqué, parce que cette fois-ci en Allemagne, je n’ai pas senti qu’il y avait autant de connexion entre le public et nous. Je l’ai trouvé beaucoup plus intéressé aujourd’hui. C’est un plaisir que de jouer pour un public comme celui-là. Merci de tout ce que vous avez fait pour nous, et pour tout ce que vous faites ici pour le mouvement et cette culture.

Interview : Fred et SB.

Traduction : Fred.

Source : Barricata

8/9 mai we antifasciste parisien en hommage à la Résistance !

Vendredi 8 mai 2009
CONCERT à partir de 20h, Organisé par United underground

Samedi 9 mai 2009
MEETING de 14 à 18h, en présence de Jacques Damiani (combattant FTP) et Antonio Martin (résistant antifranquiste)

A la CIP-IDF, 14-16 quai de Charente, 75019 Paris (Métro Corentin Cariou)

Samedi 9 mai 2009
MANIFESTATION à partir de 20h entre Denfert Rochereau et Montparnasse


Organisé par : Scalp-Reflex, CNT, RLF-MLV, Fédération Anarchiste, NPA, Alternative Libertaire, MQJS, SUD Etudiant

12/04/2009

Vous avez demandé le 17 ?

Police scientifique : Conférence perturbée


Ce jeudi 2 avril 2009, nous sommes intervenu à la cité des sciences et de l’industrie de la Villette à Paris pour interrompre la conférence d’un colonel de gendarmerie et expert scientifique à la cour d’appel de Paris dans le cadre de Crim’Expo. Une exposition censée rendre ludique le sale taff de la police scientifique.

Nous sommes intervenu avec une banderole sur laquelle était inscrite : « La police c’est le progrès. Feu aux (col)labos », avec le tract ci-joint et avec la prononciation d’un court discours sans aucune amorce de dialogue (il est des personnes avec qui discuter ne sert à rien). Suite à cela, la banderole fut accrochée en hauteur sur le pont Corentin Cariou, dans le 19e arrondissement.

Que crève le meilleur des mondes,

sa science homicide et ses flics

Le tract :

Police scientifique

La science homicide…

Cette exposition en partenariat avec l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique a pour vocation de présenter de façon pédagogique et attrayante la flicaille scientifique.
Rafles de sans-papiers, chasse aux putes, racket, contrôle au faciès, oppression de tous et répression des révoltés et des marginaux, guerre aux pauvres ; à Crim’Expo comme partout, le sale taf des keufs ne sera jamais sexy.

A travers l’industrie pharmaceutique, le fichage, le nucléaire, le traçage génétique et biométrique ou le complexe militaro-industriel : la science, comme la police, est un pilier de la domination.
Pas besoin d’être serial-killer, violeur récidiviste, pédophile ou terroriste pour se faire ficher. Surtout lorsque le fichage est volontaire, et avec le sourire comme à Crim’Expo.

Alors qu’on nous vante la preuve objective à coup d’expertises, nous nous foutons de la question de la culpabilité, comme de la loi. Nous agissons en fonction de notre éthique et de nos perspectives enragées.

Alors qu’on nous somme de participer à notre propre flicage en le rendant ludique, restons incontrôlables et insoumis.

Plutôt que de cracher dans leurs fichiers, crachons sur la sale gueule de la science.

Quelques vilains petits canards

http://www.non-fides.fr/spip.php?article203

Avoir de bonnes bases

Que dire de plus ...

10/04/2009

Fresque : CLASS ANTIFA FIGHT


Rions un peu ...contre la crise

Témoignages de 2 militants présent à strasbourg sur radio canut

le journal d'information de radio canut (lyon 102.2 Mhz) de ce jeudi 9 avril est en grande partie axé sur le village anti-OTAN, les manifs anti-OTAN et la répression policière de Strasbourg (1-4 avril), à travers le témoignage de 2 militants.




Pour télécharger l'émission cliquer droit ICI

07/04/2009

Action lyonnaise contre l'OTAN 6/04/09

Banderole installée place de la république lundi 6 avril au matin



Source : http://rebellyon.info/

Graffitis against NATO 3




Block NATO on the street 3



Rassemblement antifasciste SAMEDI 11 AVRIL [Initiative SCALP87]

Le SCALP 87 (Section Carrément Anti Le Pen), organisation radicalement antifasciste, antisexiste et anticapitaliste appelle toutes les forces progressistes locales à une manifestation antifasciste. Le SCALP prend cette initiative pour montrer que la ville de Limoges est une ville où l’antifascisme est massivement présent. Nous souhaitons également montrer que le SCALP et les forces antifascistes se mobilisent en dehors du 1er mai et des contre-rassemblements habituels. L’optique antifasciste que nous défendons se fait en rapport avec la lutte anticapitaliste. Nous considérons que le capitalisme, système actuel dominant est le responsable de la lutte des classes. L’opposition se fait entre le prolétariat, classe dominée et la bourgeoisie, classe dominante. Les faits historiques nous ont déjà montré que le capitalisme est un allié du fascisme, s’imposant en temps de crise comme le seul rempart aux forces progressistes et le seul moyen pour la bourgeoisie de conserver sa domination. L’Allemagne nazie a reçu le soutien massif des grands industriels, tout comme l’Italie fasciste. Quand la menace devient trop grande pour la classe dominante elle s’appuie sur les forces fascistes, les financent et les soutiennent dans leur développement pour rester au pouvoir. La crise actuelle met à mal le capitalisme et on constate dans de nombreuses villes, mais également au niveau mondial une montée du fascisme. Le FN chute et est amené à sombrer, ne devenant plus un outil d’organisation des fascistes. Cette chute de l’extrême-droite institutionnelle a pour conséquence une radicalisation de l’extrême-droite que ce soit avec les Jeunesses Identitaires, le Bloc Identitaire ou OEuvre française notamment. Cette radicalisation se traduit physiquement et politiquement avec des discours beaucoup plus radicaux et assumés (concernant le racisme, le révisionnisme, etc…). Les agressions racistes se multiplient, les fascistes s’organisent dans des locaux clairement radicaux et en font leur point de chute pour s’organiser et militer. Quelques exemples européens concrets au dos de ce tract.


En Suède, le SD : Parti des Démocrates Suédois, parti radical d’extrêmedroite dépasse les 20% dans certaines villes aux élections, avec des représentants dans la moitié des conseils municipaux du pays. Son entrée au parlement sera effective aux prochaines élections.
En France : les Jeunesses Identitaires (rattachées au Bloc Identitaire) : Philippe Vardon, leader des JI, condamné à 50 000 euros d'amende + 1 an d'inégibilité pour écriture d’un tract à caractère raciste et haineux. Les consignes officieuses : s'introduire partout où c'est possible pour infiltrer les associations/partis institutionnels et finir par imposer ses idées.
En Italie : le maire de Verone est en lien étroit avec les fascistes. On assiste à une généralisation du fascisme dans le pays avec le gouvernement Berlusconi qui s’allie avec la Ligue du Nord. Gianni Alemanno maire de Rome : ancien secrétaire national des Jeunesses du NSI, parti néo fasciste). Le Blocco Studentesco : 25% des votes des élèves en pleine extension avec un militantisme très développé. Avec la dépénalisation du délit d'opinion sous le gouvernement Berlusconi élu en 2004 les fascistes peuvent promouvoir leurs idées sans répression.
Les exemples peuvent se multiplier comme en Hongrie, en Autriche, en Russie, etc... Pour constater la montée du fascisme en Europe nous vous conseillons de visionner le documentaire irréfutable «Europe, ascenseur pour les fachos».

Cette manifestation à laquelle nous appellons a 2 buts : - Le 1er et le plus important est d’organiser une manifestation antifasciste radicale pour promouvoir nos idées antifascistes et anticapitalistes. - Le 2ème est de montrer aux fascistes notre détermination et notre présence dans la rue, le terrain qu’ils comptent investir mais que nous ne comptons pas leur abandonner.

Nous appellons donc à
un grand rassemblement antifasciste
le SAMEDI 11 AVRIL, 14H PLACE DE LA MOTTE

Liste des signataires : SCALP Limoges, CNT87, Le Torchon Brûle attisons-le, Jeunes Verts 87, MRAP87, AGEL-FSE, Jeunesses Communistes 87, Jeunes NPA87

06/04/2009

OTAN : Chronique strasbourgeoise, le 2 avril et la nuit du 2 au 3

De véritables scenes de chasse a l'homme a strasbourg

17h Un bloc important de personnes est partie du village anti-otan en direction de la Kibitzenau et de la place de l’étoile. Face aux manifestants un énorme dispositif de police ultra armée (plus d’une cinquantaine de véhicule : hélicoptère, gendarmerie mobile, bac, police nationale, municipale, etc...). La manifestation est bloquée au stade de la Meineau. De nombreux véhicules policiers convergent vers la ville, jusqu’à Saverne.

17h 12 La manifestation de la Meinau s’est scindée en plusieurs groupes, dont un de mille personnes retournant au camp, et un autre millier près de l’hôpital Lyautey à la Kibitzenau, face aux forces de police.

17h 18 Charge policière

17. 45 échaufourrée rue de la Klebsau

Suite à une échaufourrée devant le commissariat du Ballersdorf, la brigade anti-criminalité charge les manifestants en tentant d’interpeller tout le monde. (de nombreuses arrestations ont eu lieu). Ils ont tenté d’empêcher leur retour au camp, et ont réussi à entièrement dispersé les manifestants dans les bois. Néanmoins, de nouvelles arrestations restent à craindre.

18.13 Encerclement dans la forêt du neuhof

Les forces de police ont déployées des barrieres à l’orée de la forêt du neuhof pour tenter d’empêcher toute fuite des manifestants. On ne peut que constater que cette technique ressemble plus à une tentative d’arrestation massive qu’a une dispersion de manifestation.

18. 18 Arrestation lors de la manifestation

Arrestation durant la manifestation : 6 arrestations confirmées (4 hommes, 2 femmes), 16 autres sont en cours de vérification. Le chiffre risque d’augmenter...

18. 25 Attaque de la police dans les bois

La police opère une véritable opération de "chasse à l’homme" selon un de nos contacts. Les policiers bloquent la route au camps et ils ont laché des chiens dans le bois. De nombreuses ambulances circulent en ville...

18. 33 arrestation massives

Des centaines de personnes sont enclerclées par la police, avec l’intention de les arrester sans négociation possible. Nous nous attendant à des arrestations en masse...

19:58 Les arrestations sont confirmées, avec une présence militaire. Au village rien de grave

On a confirmation de 120 à 150 arrestations. Par contre, en ce qui concerne l’attaque du camps, c’est juste un coup de "pression". Pour l’instant, rien à signaler de grave sur le village. Pour information, lors des arrestations, des militaires étaient présents avec FA-MAS au poing.

20:00 Le village est encerclé

Les forces de police se positionnent autour du camps...

D’après le témoignage d’un journaliste allemand, des militaires ont procédé à des arrestations de manifestants.

20:54 Échauffourées du coté est du village avec la police

Échauffourées du coté est du village. La situation semble s’être calmée.

22:06 Les habitants du Neuhof soutiennent les manifestants

Face aux violences et à l’arbitraire de l’Etat policier, les habitants du Neuhof soutiennent les manifestants. Les habitants du quartier du Neuhof, et notamment les jeunes, ont témoigné d’une véritable solidarité avec habitants du village lors de la manifestation de cet après-midi.

22:17 "chasse à l’homme" dans les bois du Neuhof Depuis cet après-midi, la police et l’armée chasse dans les bois les derniers manifestants (une centaine) bloqués dans la forêt du Neuhof.

22:46 Un journaliste est grièvement blessé

Un journaliste a été touché par un tir de flashball. D’après nos informations, il semblait grièvement atteint par un tir à la tempe. De plus, il semblerait que le tireur soit un membre de la brigade anti-criminalité. Cela dénote de la violence employée face à de simples témoins.

22:52 retour à la normale au village La situation est calme au village, tout fonctionne normalement.

23h battue dans les bois du neuhof.

Les militaires rabattent les derniers manifestant bloqués dans le bois du neuhof en directions des policier armés de flashball.

01:00 Le centre de convergence du Moldoï est fermé

Ce soir, impossible de laisser un témoignage au Moldoï, le centre de convergeance est fermé !!! Il faut donc se diriger vers le village.

01h50 Des libérations ont lieu ce moment...

Une cinquantaine de personnes viennent d’être libérées.

04:20 Le chaos chez la police

Suite à la battue de la forêt du Neuhof, la police s’est retrouvée avec plusieurs centaines de personnes arrêtées, beaucoup trop pour l’hôtel de police de Strasbourg. Dépassés par les évènements qu’ils ont eux mêmes générés, la police a improvisé des centres de détentions un peu partout, avec des véhicules, des lumières pointées sur les arretés, encadrés par le personnel de police.

Ces personnes se sont retrouvées à attendre, à l’extérieur, sans qu’on leur ait signalé ni garde à vue, ni quoi que ce soit d’autre, pendant plus de quatre heures (le temps maximum stipulé par la loi pour un contrôle d’identité). On ne leur a évidemment ni proposé l’assistance d’un avocat, ni d’un médecin, car le nombre d’arrestations ne le permettait pas (vive la prévoyance), on leur a même refusé de boire.

A l’hôtel de police les choses ne se passaient pas mieux, des personnes par centaines, puis dizaines, ont attendu bien plus de quatre heures pour être liberées. La seule réponse à la demande de respecter leurs droits était la sourde oreille. Le pire de tout ça a été l’illégalité avec laquelle ont été malmenés certains arrêtés, ayant attendu dans le froid pendant des heures dans une zone industrielle, entouré d’agents de police, puis ont été liberés pour être réinterpellés 200 metres plus loin. Les hôpitaux de Strasbourg signalent plusieurs blessés suite aux actions de la police.

Voir compte rendu complet, documents et articles de presse sur

http://oclibertaire.free.fr/

Graffitis against NATO 2





Communiqué de la Legal Team de Strasbourg

Lundi 6 avril 2009 00h14

Incendie de l’hotel Ibis de Strasbourg : la version des faits donnée par la police remise en cause par de nombreux témoignages.

Plusieurs témoignages font état de l’impossibilité de l’origine de l’incendie de l’hotel Ibis par des manifestants. Les vitres et les portes ont été enfoncées par des manifestants, et le mobilier a été sorti de l’hotel pour alimenter la barricade qui se trouvait devant. La police provenant des rues adjacentes de l’hotel a évacué les alentours de l’établissement dans une charge, et a contrôlé l’ensemble de la place devant l’hotel. Il n’y avait à ce stade aucun incendie de l’Hotel Ibis.

Un autre témoignage publié sur internet déclare : "nous étions au 1er rang lorsque les flics ont lancé leur 1ère charge, et ce qui est sûr est qu’il n’y avait aucun signe d’incendie dans l’hôtel à ce moment. ce qui signifie : soit il y avait un petit début d’incendie donc on ne voyait rien de l’extérieur, et dans ce cas il était facilement maitrisable, mais d’après ce qu’on voyait rien de cela, car ni flamme ni fumée, soit la cause de l’incendie ne provient pas des manifestants."

Un groupe qui se situait "près de l’église taguée à 50 m des deux bâtiments" témoigne, concernant l’hotel Ibis, qu’ils ont été témoins de "tirs tendus des hélicoptères de fusées gaz lacrymogènes et de fusées incandescences" qui ont touchées ce bâtiment avant de s’embraser.

Sur une video publiée sur youtube, le cameramen déclare à la fin du film " ils les envoient de l’hélico" ( sous-entendu : les fusées lacrymogènes et incandescentes) (http://www.youtube.com/watch?v=PnfH...)

Deux autres témoignages que nous avons recueillis affirment que la police maitrisait l’espace autour de l’hotel Ibis lorsque l’incendie s’est déclaré, et que les manifestants étaient à distance.

Enfin d’après plusieurs témoignages la police française aurait renvoyé les pompiers allemands arrivés rapidement sur le site.

Au total au moins douze témoignages concordants remettent sérieusement en cause la version des faits avancée par la police, et relayée largement par les médias. Rappelons que la ministre de l’intérieur Mme Alliot-Marie, à propos de l’hotel Ibis a parlé dimanche d’ "incendie volontaire" et de "tentative d’homicide volontaire".

La legal team de Strasbourg recueille d’éventuels autres témoignages. tel : +33 (0)3 68 46 02 62.